Mexique : C'est l'heure d'un nouveau champion

Alexandre DAMBOIS
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Mexique : C'est l'heure d'un nouveau champion
Photo: © SC

Longtemps en danger lors des éliminatoires, le Mexique a rétabli la trajectoire pour se qualifier in extremis. Sortie en huitième lors des quatre dernières éditions, "El Tricolor", à l'effectif talentueux, ambitionne cette fois-ci une place en quart.

 
  • Description en quelques lignes...


Le Mexique est une République Fédérale d'Amérique du Nord qui compte près de 107 millions d'habitants, dont une vingtaine de millions vit dans l'aire urbaine de la capitale, Mexico. Le pays est dirigé par Felipe Calderon depuis 2006.


Le Mexique est la treizième puissance économique mondiale. Le tourisme est l'une des premières activités du pays. Avec une riche variétés de paysages, de climats et de plages, le pays a fortement investi pour développer ce secteur. Le Mexique possède également un grand nombre de ressources naturelles dont notamment le pétrole et le gaz naturel.


Sur le plan sportif, le Mexique est peu représenté sur la scène internationale mais participe régulièrement à la Coupe du Monde.



  • Son passé en Coupe du Monde


Le Mexique s'est qualifié à quatorze reprises pour la Coupe du Monde de la FIFA. En Afrique du Sud, les Mexicains participeront à leur cinquième phase finale consécutive. Leurs meilleures performances remontent aux années 1970 et 1986, lorsqu'ils évoluaient à domicile. Ils furent éliminés en quart de finale.


En 2006, la Tricolor fut éliminéé en huitième de finale, après prolongations, par l'Argentine.


  • Ses forces



Le Mexique s'appuie avant tout sur une défense de fer. Devant le très talentueux portier Ochoa, l'arrière-garde mexicaine composée de Salcido, Marquez, Magallon et Osorio, n'a encaissé que douze buts en une trentaine de rencontres. L'expérience sera également un atout supplémentaire quand on sait que les Mexicains débuteront lors du match d'ouverture, face à l'Afrique du Sud. Aux joueurs expérimentés comme Marquez, Salcido ou Blanco, viennent s'ajouter plusieurs jeunes de qualité, parmi lesquels Carlos Vela(Arsenal) et Hector Moreno(AZ Alkmaar). Un parfait mélange qui pourrait permettre aux hommes d'Aguirre d'aller loin.



  • Ses faiblesses


Les Mexicains n'ont pas vraiment de buteur attitré, comme l'était Hugo Sanchez auparavant. Aucun attaquant n'a marqué plus de trois fois lors des qualifications, mais Javier Aguirre attend beaucoup de Vela et Fernandez. L'équipe mexicaine devra aussi se méfier du trop grand nombre de cartons qu'elle reçoit. Marquez et Torrado, pour ne citer qu'eux, jouent de manière assez sèche sur l'homme et perdent parfois leur sang-froid, ce qui pourrait les pénaliser durant ce Mondial. Il est aujourd'hui temps de franchir un palier pour los Tricolores. En effet, le Mexique figure parmi les pays les plus souvent qualifiés mais ne sont jamais parvenus à aller plus loin que les quarts de finale.



  • Son sélectionneur


Javier Aguirre est l'entraîneur mexicain qui a connu le plus de succès ces dernières années. Après avoir mené Pachuca, alors inconnu du grand public, au titre national en 1999, il prend les commandes d'une sélection mexicaine en pleine détresse lors des qualifications pour le Mondial 2002. Non content d'envoyer la Tricolor en Asie, el Vasco l'emmène également jusqu'en huitième de finale. Il signe ensuite à Osasuna, qu'il qualifie pour la Ligue des Champions lors de la saison 2005-2006. Ce fait d'armes séduit l'Atlético de Madrid, avec lequel il termine quatrième de la Liga en 2008. Début 2009, Aguirre quitte Madrid avant de revenir au chevet d'une sélection mexicaine en pleine crise et sauve son pays pour la deuxième fois.



  • Pronostic


Le Mexique a les armes pour passer le premier tour mais ce groupe A pourrait bien s'avérer plus serré qu'il n'y parait. En effet, même si la première place semble être pour la France, les quatres équipes devront batailler ferme pour obtenir leur billet pour les huitièmes. Avec une défense qui confirmerait son statut et un secteur offensif qui retrouverait le chemin des filets, le Mexique peut aisément viser, au minimum, la deuxième place.


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