Le Cap se retrouve avec une ardoise de 450 millions
Photo: © SC
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La ville du Cap qui avait construit à la demande de la FIFA l'un des plus beaux stades du monde se retrouve aujourd'hui avec une ardoise de 450 millions d'euros.
Les Coupes du Monde de football n'amèneraient que retombées positives, nous dit par exemple Alain Courtois qui oublie un peu vite la gueule de bois que s'est payée la Belgique après l'Euro 2000.
Mais la mésaventure que connait actuellement la ville du Cap en Afrique du Sud devrait inciter nos responsables politiques à la prudence. Avant la coupe du Monde, la ville du Cap voulait simplement rénover son stade de football pour en faire une enceinte confortable. Mais cédant aux pressions de Sepp Blatter, le patron de la FIFA, la municipalité consentit à construire une nouvelle enceinte hyper moderne qui devait en quelque sorte devenir l'emblême de cette première coupe du monde africaine. Le budget prévu pour la rénovation de l'ancien stade était de 150 millions d'euros. La construction du nouveau stade allait coûter 450 millions d'euros.
Qu'à cela ne tienne : un deal fut plus ou moins conclu avec la société française (recommandée par la FIFA) qui exploite le Stade de France pour qu'elle se charge également de l'exploitation du Greenpoint Stadium du Cap, cette merveilleuse enceinte de 60.000 places. Elle allait s'engager à louer le stade pour 30 ans.
Et devinez quoi? Après mûre réflexion, la société Sail stadefrance vient de faire marche arrière. Pas rentable. Du coup, la ville du Cap se retrouve avec une ardoise de 450 millions qu'il lui faudra rembourser toute seule.
Mais la mésaventure que connait actuellement la ville du Cap en Afrique du Sud devrait inciter nos responsables politiques à la prudence. Avant la coupe du Monde, la ville du Cap voulait simplement rénover son stade de football pour en faire une enceinte confortable. Mais cédant aux pressions de Sepp Blatter, le patron de la FIFA, la municipalité consentit à construire une nouvelle enceinte hyper moderne qui devait en quelque sorte devenir l'emblême de cette première coupe du monde africaine. Le budget prévu pour la rénovation de l'ancien stade était de 150 millions d'euros. La construction du nouveau stade allait coûter 450 millions d'euros.
Qu'à cela ne tienne : un deal fut plus ou moins conclu avec la société française (recommandée par la FIFA) qui exploite le Stade de France pour qu'elle se charge également de l'exploitation du Greenpoint Stadium du Cap, cette merveilleuse enceinte de 60.000 places. Elle allait s'engager à louer le stade pour 30 ans.
Et devinez quoi? Après mûre réflexion, la société Sail stadefrance vient de faire marche arrière. Pas rentable. Du coup, la ville du Cap se retrouve avec une ardoise de 450 millions qu'il lui faudra rembourser toute seule.
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