Les Pays-Bas sous le choc

Juge de ligne dans des matches de jeunes, Richard a été victime de la connerie humaine qui n'accepte pas une décision contraire. Pour un hors-jeu ou une faute non signalé? Pour un but refusé? Peu importe, il n'y a pas de raisons d'abuser de la violence verbale ou physique pour exprimer sa frustation. L'arbitre ou le jeune de ligne est un acteur du match comme les joueurs et ses décisions, bonnes ou mauvaises, doivent être respectées. Le sport est un jeu.

Les auteurs, mineurs d'âge, ont été arrêtés et risquent une peine de trois ans d'enfermement en raison de leur jeune âge. Pendant ce temps, deux enfants, une épouse et beaucoup d'autres personnes pleureront un être cher, un guide, durant de longues années.

Les violences à l'égard des arbitres ne sont pas neuves, mais elles sont de plus en plus fréquentes ou de plus en plus signalées. La corporation des hommes en noir est victime de l'évolution des mentalités qui n'accepte plus la contradiction ou une remarque. Ce drame est arrivé aux Pays-Bas, mais il aurait également pu se dérouler sur nos pelouses. Les acteurs du football doivent absolument se remettre en question. Tous, nous avons déjà vécu de près ou de loin des propos ou des gestes d'un coéquipier, entraineur, membre de comité ou supporter à l'égard d'un arbitre. C'est cela qu'il faut éradiquer, il faut prévenir, plutôt que guérir, ce type de comportement en raisonnant ou en écartant les fauteurs de troubles. Ils n'ont rien à faire dans le monde du football.

Du côté de la fédération, des instances provinciales, des clubs, cela commence à bouger, mais le décès de Monsieur Nieuwenhuyzen doit accélérer le processus. STOP à la violence verbale ou physique sur un terrain de foot.

Source photo: Charles Clessens