Robert Waseige : "Il ne faut pas y aller en disant 'on va faire un coup'"

Emilien Hofman
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Robert Waseige : "Il ne faut pas y aller en disant 'on va faire un coup'"
Photo: © SC

L'ancien sélectionneur national et entraîneur des Rouches, retiré des terrains depuis désormais 10 ans, donne son avis sur l'état de forme des Rouches. Selon lui, les hommes de Muslin sont dans une bonne phase même s'ils sont également proches de la rupture...

Robert, comment sentez-vous ce Standard ?

Robert Waseige: Je sens une grande envie ! Donc si le ballon roule en leur faveur, les joueurs seront dopés, parce que je pense qu'ils attendent aussi que les circonstances leur soient favorables. Cependant, je trouve aussi qu'ils sont assez proches de la rupture. Si le match tourne en 'vier kant' comme on dit en flamand, ça peut devenir une calamité, une certaine fragilité existe, en effet.

Vous pensez qu'un entraîneur comme Muslin peut rassurer sa troupe dans ces cas-là ?

C'est un vrai pro en tout cas, même s'il a une approche différente des derniers entraîneurs du Standard. C'est vrai : ces dernières années, il y avait beaucoup de copinage entre staff et joueurs, Muslin est quant à lui classique dans son approche, ça fait du bien. Ce qui me plaît chez Muslin, c'est qu'il a conservé son 4-3-3 et qu'il n'a pas cédé aux volontés de la presse qui dit que ça ne joue pas assez vite, il a du caractère.

Le Standard peut faire un coup en Norvège ?

Il ne faut pas y aller en disant "On va faire un coup", il faut vouloir plus. Pour cela, il faudra faire preuve de patience, de contrôle de soi. En gardant son schéma tactique, Muslin essaie d'amener une certaine stabilité. Si elle s'installe, la confiance suivra.

Vous ne connaissez pas Molde ?

Non je ne connais pas du tout. Honnêtement, on ne sait rien sur cette équipe, c'est un peu le lot des tours de qualification du mois d'août.

Vous pensez à quoi alors quand on vous parle de Norvège ?

Aux valeurs athlétiques de ses joueurs, ce n'est pas une légende. Il y a aussi de la rigueur, de l'engagement... Mais au niveau footballistique, à moins de tomber sur une équipe en plein épanouissement, on n'a pas à rougir, en Belgique.

Avec le RFC Liège, on avait été jouer en Coupe UEFA en Norvège, c'était sur la côte. On s'était qualifié, mais le temps était épouvantable : on a eu la même pluie battante de notre arrivée jusqu'à notre départ, donc trois jours en tout. Après, j'ai lu dans un magazine que la Norvège avait un fort taux de suicide. J'ai bien compris pourquoi...


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