De Camargo : "Duchâtelet a voulu me virer quatre ou cinq fois"

Jordan Horwood
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De Camargo : "Duchâtelet a voulu me virer quatre ou cinq fois"
Photo: © photonews

Il aurait pu signer au Qatar en janvier dernier. Mais l'attaquant belgo-brésilien n'a pu signer dans le pays du Golfe et s'est vite remis à travailler avec sérieux au Standard. L'attaquant de Genk se livre sur ce qu'il s'est passé à Liège.

Dans le dernier numéro de Sport/Foot Mag, Igor De Camargo a d'abord évoqué le problème de mentalité dans le vestiaire du Standard. "Quand un coéquipier arrive en retard une fois, deux fois, trois fois, tu essaies de lui parler. Mais ça ne marchait pas. Alors, il m'est arrivé d'aller trouver l'entraîneur. (...). Mais quand le coach lui-même n'y arrive pas, là ça devient vraiment compliqué. Je suis intervenu auprès de Luzon, Vukomanovic, Riga, ça n'a jamais rien donné."

De Camargo n'était pas le seul joueur à vouloir du changement. "Van Damme, Thuram, Faty, Enoh. Tous des gars qui valorisent la discipline et qui arrivent à l'heure."

Le nouvel attaquant de Genk a ensuite raconté son divorce avec le club liégeois. "Quand quelqu'un essaie de te mettre dehors, plusieurs fois, ça devient lourd. J'avais l'impression d'avoir fait beaucoup pour le Standard, ce club restera toujours une bonne partie de ma vie, ça rend les choses plus dures à digérer. J'ai vu qu'on me chassait de ma maison. Ils ont tout fait pour que je parte. Trois fois, quatre fois, cinq fois...(...) Le président me demandait si je n'avais pas envie d'aller jouer ailleurs."

Un truc de fou

De Camargo est également revenu sur son transfert avorté au Qatar. Il était parti mais avait dû revenir. Il n'avait pas souhaité s'exprimer à ce sujet en février dernier. "Un truc de fou quand même... Je reçois une offre du Qatar à un moment où je n'ai pas vraiment l'intention de quitter le Standard. Je dis que je n'y vais qu'avec l'accord du président. Il me le donne. Là-bas, je passe les tests médicaux, et à ce moment-là, mon agent reçoit un coup de fil de Duchâtelet : je dois rentrer."

"Il me répond : - Je pensais que tu étais parti simplement pour visiter les infrastructures. Il ajoute qu'il s'est peut-être mal exprimé ou que je l'ai peut-être mal compris..."


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