Philippe Emond : "Cela a même régressé"

Julien Denoël
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Philippe Emond : "Cela a même régressé"
Photo: © SC

Jamais avare d'un bon mot et refusant toujours la langue de bois, Philippe Emond, le président de Virton, juge le football dans le Luxembourg. Comme toujours, il ne tourne pas autour du pot.

En D2, il y a Virton. Et puis, il faut aller jusqu'en Promotion pour trouver traces des autres clubs luxembourgeois évoluant au niveau nationall. Givry, Bertrix, Longlier, Arlon?

"Il faut remettre tout ça à l’échelle de la province", pose Emond père, patron de l’Excelsior, dans le dernier numéro de Kick and Rush Magazine. "Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de villes de 300 000 habitants qui aient autant de clubs (La province compte un peu moins de 280 000 habitants, ndlr)."

Mais le concessionnaire automobile fait tout de même une concession. "Cest vrai que ça manque de puissance, c’est un phénomène qui existe depuis toujours. Avant, on avait aussi Arlon et Bastogne. Maintenant, ça a même régressé. En tant que président de Virton, je ne veux pas faire de parti-pris mais je n’ai pas l’impression qu’on ait assez de gros investissements dans la jeunesse et la formation. Le tissu économique n’est pas forcément favorable, il n’y a pas de grosses industries, de grosses entreprises, qui portent un intérêt suffisant au football."

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