Billet d'humeur Bruges, l'un des meilleurs publics de Belgique. Vraiment ?

Dans le passé, les supporters liégeois ont souvent dépassé les limites de la légalité et l’ont payé à de nombreuses reprises (amendes, huis clos, interdictions de déplacements, etc.). Cependant, contre le Standard, le public du Club de Bruges a tout autant dépassé les bornes.

Pas de jets de petards, d’envahissement de terrain, de chants insultants ou autre. Non. C’est le climat installé par les fans du Club qui fût malsain et détestable. Dès le départ, il ne s’est pas montré sous son meilleur jour.

Déjà, il y a eu cette banderole visant les supporters des Rouches. « Votre avenir est comme votre ville : gris, misérable et débile ». On peut vouloir chambrer, mais il faut rester un minimum respectueux. Ici, pas de folklore, pas de sous-entendus à d’anciens matchs ou autre. Juste de la méchanceté gratuite.

Par la suite, c’est l’arbitrage qui allait vivre un match compliqué. A chaque coup de sifflet, c’est tout un stade qui se levait pour réclamer un carton ou crier qu’il n’était pas d’accord. La mauvaise foi crasse. Si on peut l’accepter par moment – cela fait partie du jeu -, quand elle dure tout un match, de la première à la dernière seconde, c’est trop. Surtout que l’arbitrage de monsieur Vertenten, à l’exception de la dernière action entre De Bock et Mbenza, fût irréprochable. Il faut d’ailleurs saluer la manière dont il a gardé son sang-froid.

Hier, au Jan Breydel Stadion, il n’y a pas eu de chants pour encourager les Gazelles, pas de grands cris quand Gedoz partait sur son flanc ou que la défense flandrienne stoppait parfaitement les actions liégeoises. Juste un climat tendu, nerveux au possible, qui aurait pu dégénérer sur le terrain. A moins que ce ne soit les joueurs du Club qui influent sur le public ?