Bertrand Crasson met Hein Vanhaezebrouck face à ses responsabilités

Malik Hadrich
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Bertrand Crasson met Hein Vanhaezebrouck face à ses responsabilités
Photo: © photonews

Bertrand Crasson a passé 16 ans de sa vie au Sporting d'Anderlecht. Il est actuellement directeur d'une académie de football en Thaïlande. A Ratchaburi, plus précisément. Cela ne l'empêche pas de continuer à suivre l'actualité mauve et blanche.

Quand il s'agit d'évoquer l'entraîneur du Sporting d'Anderlecht, Bertrand Crasson pointe un problème : "C’est sans doute un bon entraîneur. Il a des qualités, il bosse et analyse beaucoup. Il a été champion avec Gand, grâce aux playoffs. Je n’ai rien contre lui, on s’est affronté plusieurs fois en tant que joueurs. Seulement, il doit savoir que quand on signe à Anderlecht, c’est pour gagner le championnat. Cela ne sert à rien de venir avec des excuses. Les transferts, l’arbitre, le mauvais terrain, le vent, les mauvais crampons sur les chaussures… Bientôt, ce sera la faute de l’épicier du coin…"

Dans la Dernière Heure / Les Sports, il avoue qu'il a des circonstances atténuantes mais il n'en démord pas : "C’est compliqué, c’est vrai. Et c’était compliqué à Genk aussi, pour lui. Mais dans ces circonstances, ce sont les idées qui doivent prévaloir. À mon époque, j’ai eu des entraîneurs comme Goethals, Boskamp ou Anthuenis qui étaient plus des managers de groupe. Il ne faut pas être le meilleur tacticien au monde. Cela ne change pas grand-chose si tu joues en 4-4-2, en 4-3-2-1 ou en 4-5-1. Le truc, c’est de savoir gérer 25 personnalités et de faire prendre la mayonnaise. Tu n’es crédible et tu n’existes que si tu obtiens des résultats. Cela vaut aussi pour Zidane et Mourinho."

Voilà qui est dit !

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