Perbet s'est demandé quoi à Courtrai : "Le jour et la nuit avec le début"

Courtrai n'est que huitième, mais un partage du Standard (sans oublier un faux-pas de l'Antwerp, qui va à Anderlecht) pourrait faire l'affaire des Kerels. "Si nous l’emportons, nous aurons de grandes chances d’y être. Je ne vois pas l’Antwerp s’imposer à Anderlecht et le Standard, même s’il est costaud et dans une très bonne période, aura très compliqué à Ostende, qui revient bien dans le coup", déclare-t-il à L'Avenir.

"Ce que je n’aimerais pas surtout, c’est que nos concurrents ne gagnent pas mais que nous non plus. Avant de regarder ailleurs, on devra donc d’abord s’imposer pour ne rien regretter. Je pense, même si ça dérange et que les observateurs préféreraient voir le Standard, que nous méritons notre place en play-off 1 par rapport à notre jeu qui a été qualifié de meilleur de Belgique. Vu la proximité et la grande ambition générale, si nous n’y allons pas, la déception sera énorme."

Anastasiou était totalement perdu tactiquement

Il y a quelques mois, personne n'aurait imaginé cela, même si l'écart entre les différentes équipes était tout de même minime. "C’est le jour et la nuit avec le début. Lorsque je suis arrivé le 1er septembre, c’était très compliqué tant individuellement que collectivement. J’avais l’impression que rien n’était géré. Le coach n’avait plus la mainmise sur le groupe et était totalement perdu tactiquement. On ne savait pas quoi faire sur le terrain."

"En ajoutant un terrain d’entraînement et une pelouse principale en piètre état, plus des tristes installations, je me suis vraiment demandé où j’avais mis les pieds. J’ai eu des craintes d’avoir fait le mauvais choix. Puis, Glen De Boeck m’a aidé à me sentir bien en me montrant clairement sa confiance dès les premiers jours. C’est lui qui a changé la donne pour nous avec sa connaissance du championnat belge, quelques réajustements et un brin de réussite."