Faites place au Prince Ali

Faites place au Prince Ali

Quelques touchers de balles et gestes techniques en début de saison avaient fait chavirer les coeurs, puis plus grand chose : Ali Gholizadeh a dû s'habituer au rythme du football belge et du système de Felice Mazzù. L'Iranien reste désormais sur deux prestations de haut vol.

Ali Gholizadeh est un phénomène. Probablement l'un des joueurs les plus prometteurs du football iranien, très suivi au pays, l'ailier carolo semblait promis à devenir la coqueluche du Mambourg après quelques premiers matchs enthousiasmants, mais de vrais manquements tactiques avaient forcé Felice Mazzù à le reléguer sur le banc. 

Le talent, cependant, restait là : accélérations quasi-nonchalantes, crochets courts, passements de jambes, extérieurs... Gholizadeh semble presque incapable de jouer simple. Restait à au moins jouer efficace, et quand c'est le cas, le Prince Ali est inarrêtable : contre Bruges comme à Lokeren, il a été l'ouvre-boîtes dont avait besoin le Sporting. 

"Il a fait un super match avec un but et un assist, on sent désormais qu'on a des joueurs capables de faire la différence à tout moment", se réjouissait Gaëtan Hendrickx après la rencontre. La bonne forme d'Ali Gholizadeh est aussi dûe à sa bonne entente avec Cristian Benavente, qui est immédiatement allé remercier l'Iranien après son but, l'extérieur du pied de Gholizadeh (sa spécialité, "à la Quaresma") étant à la base de l'action.

Benavente et les Iraniens

"On sent qu'il a la confiance, maintenant. ll est à l'aise dans ses petits gestes, notamment ces fameux passements de jambes", souriait le Péruvien à l'issue de la victoire. "Il a toujours donné beaucoup offensivement, je l'ai toujours trouvé très bon. Ce premier but va lui faire du bien".

Benavente essaie d'aider au mieux son nouveau compère en attaque. "Il ne faut pas oublier qu'il vient de loin, qu'il ne parle pas la langue. On parvient cependant à se comprendre", assure le médian carolo. "Non, je n'ai pas appris l'Iranien (sourire). Mais on s'entend bien, comme avec Rezaei à l'époque". Seul bémol : Ali Gholizadeh semble toujours timide à l'idée de s'exprimer en anglais auprès des médias. Comme Kaveh Rezaei pendant de longs mois, rappelons-le...

Corrigeer
Une erreur dans l'article ci-dessus? Annoncez le ici!

Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot

Plus de news

Plus de news