L'année du VAR évaluée: "Ce n'est pas parfait et ça ne le sera jamais"

L'année du VAR évaluée: "Ce n'est pas parfait et ça ne le sera jamais"
Photo: © photonews

L'année 2018 aura été celle du VAR. La technologie vidéo s'est imposée au sein du football européen et du football belge, malgré quelques doutes. Johan Verbist, patron de l'arbitrage belge, tire le bilan.

Johan Verbist tient à faire une analyse positive de l'année du VAR: "La vidéo-assistance corrige désormais 75% des phases lors desquelles les arbitres auraient eu tort", affirme le patron de l'arbitrage belge dans Het Laatste Nieuws. "C'est une énorme avancée".

Mais ces chiffres peuvent encore s'améliorer. "Un arbitre ne voit pas tout ce qui se passe sur un terrain et la vidéo-assistance est là pour l'aider, mais le VAR aussi reste dirigé par des humains et les humains font des erreurs", pointe Verbist. "Un attaquant peut rater un face-à-face avec le gardien. Il se fait également critiquer". 

Pas de perfection 

Mais si des progrès sont possibles, la perfection ne peut d'après Johan Verbist pas être atteinte. "Oui, les arbitres vidéos doivent être plus attentifs, cela viendra de soi. Mais on réclame trop souvent la perfection en football. Cela n'existe pas. La perfection ne sera jamais atteinte".

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