Ali Gholizadeh, une saison entre promesses et frustration

Ali Gholizadeh, une saison entre promesses et frustration

La saison d'Ali Gholizadeh est terminée. Et au moment du bilan, de la frustration : l'Iranien avait le potentiel pour être l'un des grands animateurs de la saison, mais devra remettre cela à l'exercice suivant.

Quand Ali Gholizadeh débarque à Charleroi, il a beau être un inconnu au bataillon en Europe, Mehdi Bayat en est persuadé : l'ailier iranien, qui débarque du Saipa Karaj, a le niveau pour exploser au Sporting Charleroi et imiter Kaveh Rezaei, son compatriote devenu rapidement l'idole du Mambourg. Un peu moins d'un an après sa signature, la saison de Gholizadeh est terminée. Pour quel bilan ?

Gholizadeh impressionne dès le début de la saison par son toucher de balle et sa technique, largement au-dessus de la moyenne du championnat de Belgique. Peu de joueurs ont autant de football dans les pieds que l'international iranien, c'est une évidence, et lors des deux victoires de Charleroi entre juillet et septembre, à Mouscron et Eupen, il régale à l'assist, étalant notamment un extérieur "à la Quaresma". 

Victime de Mazzù 

Mais en dehors de ces victoires, Charleroi manque totalement son début de saison et Felice Mazzù, qui avait entamé la saison avec des promesses de jeu plus léché et l'intention de modifier la philosophie carolo, retourne aux fondamentaux. La principale victime : Ali Gholizadeh, trop peu discipliné tactiquement, insuffisant sur le plan défensif, goûte au banc. Il ne débutera plus de rencontre de Pro League entre le 15 septembre et le 10 novembre, jour de la réception du FC Bruges. 

De retour dans le onze, il rappellera ses qualités par un match de très haut niveau face aux Blauw en Zwart et une victoire qui aurait pu marquer un tournant dans la saison des Zèbres. Son premier but tombe contre Lokeren et Charleroi, avec son Iranien en maître à jouer, enchaîne. Gholizadeh n'est pas encore parfait sur le plan défensif, bosse moins que des Bruno ou Benavente avant son départ, mais se rend quasi-indispensable.

Et sans ces blessures ? 

Manque de chance : c'est au moment où on se dit qu'il peut passer un palier et porter Charleroi vers une qualification difficile pour les PO1 qu'Ali Gholizadeh se blesse. Plusieurs mois d'absence et un 9/21 en son absence pour Charleroi, série qui fera très mal et éloignera presque définitivement le top 6. Son retour sera trop tardif et on se demande aujourd'hui ce qu'il aurait été de la saison du Sporting sans l'absence de son feu follet iranien. 

De manière quasi-anecdotique au vu de l'enjeu que représentent les PO2, la saison de Gholizadeh est désormais terminée. De quoi soigner sa pubalgie, affection inquiétante qui a déjà ralenti bien des carrières, et reprendre sur les chapeaux de roue la saison prochaine. Heureusement pour le public carolo, l'Iranien n'a pas assez joué ou brillé pour qu'une offre "impossible à refuser" nous prive d'une seconde saison du Zèbre en Pro League...

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