Billet d'humeur Roberto Martinez paie encore le choix "Cobbaut"

Roberto Martinez paie encore le choix "Cobbaut"

C'est devenu un sport national: critiquer les choix de Roberto Martinez. Il reçoit la monnaie de sa pièce, mais il faut que ça cesse.

Tubize, le 8 novembre 2019... dans une journée froide et brumeuse, Roberto Martinez annonce qu'il fait appel à Elias Cobbaut pour le déplacement en Russie et la réception de Chypre. Le coach fédéral ne le sait pas encore, mais ce choix va changer sa vie à jamais.

Cette introduction est dramatique, digne d'un épisode de "Crimes", mais elle résume le lourd poids que doit porter Martinez lors de chaque sélection, juste parce qu'il a sélectionné une fois le défenseur d'Anderlecht.

Il est clair que depuis ce jour, les choix de Martinez sont toujours remis en question par l'opinion publique et certains journalistes. On accuse depuis le Catalan d'être pro-Anderlecht et de se laisser tirer les ficelles par Vincent Kompany lui-même.

Il est clair, et je suis formel, que Martinez s'est trompé en sélectionnant Cobbaut pour cette double confrontation et il a même eu le tort de l'aligner contre Chypre, ce qui a encore plus fait douter les supporters et les anti-Martinez. Mais le problème, c'est que depuis il en paie les pots cassés et cela commence un peu à être long.

Lors de chaque sélection, pour contester un choix de Martinez, on cite Cobbaut. Voilà un garçon au talent limité qui aura donc marqué l'histoire des Diables Rouges en une sélection, vu qu'il est cité par tout le monde à chaque conférence de presse de "Bobby".

Mais au bout d'un moment, il faut ouvrir les yeux et arrêter de critiquer sans cesse les choix de Martinez. Les folies Cobbaut, c'est terminé. Les Delcroix, Vanheusden, Verschaeren, Doku, Bornauw, Raskin, Saelemaekers et De Ketelaere sont les Diables de demain et ils ont leur place dans un groupe élargi chez les Diables, surtout pour ces rencontres amicales et de Ligue des Nations.

Avec un peu de recul, il serait bien de se rendre compte qu'on a la chance d'avoir un sélectionneur qui prépare l'avenir et qui ne pense pas qu'à sa tronche avec une obligation de résultats. Et pour reprendre ce qui a déjà été dit 100 fois par le passé: c'est à la fin du bal qu'on applaudit les musiciens, et il serait temps de se souvenir qu'en juin prochain il y a un Euro, que Martinez aura 23 joueurs à sélectionner et que s'il n'en voit pas un maximum à l'intérieur de son groupe maintenant, il n'aura plus l'occasion de le faire dans le futur. Laissons le travailler en paix, nous critiquerons après.

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