Ronaldinho marque deux fois pour le Standard, qui remporte la Circus Legends Cup contre La Gantoise

Florent Malice
Florent Malice depuis la Ghelamco Arena
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Ronaldinho marque deux fois pour le Standard, qui remporte la Circus Legends Cup contre La Gantoise

Soirée de gala à la Ghelamco Arena : Ronaldinho a joué deux fois 30 minutes (ou presque) pour La Gantoise, puis le Standard, avec une belle brochette de joueurs plus ou moins vétérans sur la pelouse. Le Brésilien s'est offert un doublé quand il jouait côté Rouche.

On ne va pas se mentir : rarement match de gala aura aussi bien porté son nom que cette...Circus Cup. Car un match de gala, c'est avant tout cela : un cirque, ou à tout le moins une attraction, un show. Sans que ça ait forcément une connotation totalement négative, car le public sait pourquoi il est là et ce qu'il vient voir. En l'occurrence, sans faire offense aux Carcela, Legear, Onyewu, Mido, Jbari et Lombaerts présents, c'est un homme qui fait office d'otarie en chef : Ronaldinho, rien que ça. La venue du Ballon d'Or 2005 en Belgique est un petit événement en soi, car « R10 » n'a jamais joué sur le sol belge durant sa pourtant fructueuse carrière. Il est un peu lié à la Belgique, cependant, puisqu'il faisait partie du onze brésilien qui éliminait nos Diables en 2002. Personne ne lui en tiendra rigueur, 20 ans plus tard, dans cette Ghelamco Arena à moitié garnie.

Des Rouches plus fit 

Au programme, deux fois 30 minutes, et Ronaldinho dans chaque camp successivement. Gand commence avec le génie dans ses rangs, et il n'est même pas le plus hors-forme de son équipe : il y a Mido, qui était déjà massif à la fin de sa carrière. Côté Standard, on est plus fit : Mehdi Carcela se cherche un club, et est donc fin prêt. Il s'offre le premier déboulé, depuis sa moitié de terrain, manquant la finition (3e). Le premier geste de Ronaldinho sera une passe aveugle, mais s'il ne bouge plus beaucoup, il pense encore trop vite pour ses équipiers. Jelle Van Damme inscrit un but hors-jeu, mais c'est finalement Jonathan Legear, servi par un centre de Gonzague Vandooren, qui ouvre le score (11e, 0-1).

Fred Herpoel se rattrape ensuite d'un fantastique arrêt devant le même Legear, qui rappelle quand même à chaque accélération qu'il est encore actif en Nationale. Il offrira le 0-2 à Vandooren, qui ne fait vraiment pas ses 43 ans et envoie une jolie volée (22e). Côté Ronaldinho ? Un déboulé rappellera presque les belles années, mais Van Handenhoven gâchera l'occasion qui en résulte. La première demi-heure se conclut sur de tristes images : Mehdi Carcela, parti dans une nouvelle chevauchée, est arrêtée par Mohammed Barka...et doit sortir sur civière. Cruel pour le Marocain vu sa situation.

Old school La Gantoise 

La seconde période, avec donc R10 chez les Rouches, se lance sur une phase qui a rappelé de bons souvenirs à la Ghelamco Arena. Danijel Milicevic (presque plus acclamé que Ronaldinho à son entrée) centre sur la tête de Renato Neto, qui trompe le vétéran Dimitri Habran (47 ans et toujours actif en D2 ACFF!). La star de la soirée monte un peu en puissance, place un double-contact qui aurait pu lui valoir un penalty. L'arbitre lui fait signe de se relever. Qu'à cela ne tienne, Mulemo obtient un penalty juste après et c'est bien sûr Ronnie qui le transforme (1-3). L'ancien barcelonais frôlera le doublé sur coup-franc, touchant l'équerre (43e) ; c'est ensuite Nordin Jbari qui touche la latte du Standard d'une spectaculaire reprise (48e).

Le score n'est pas encore fixé : une remontée de terrains à grandes enjambées (on ne dira pas à toute vitesse...) amène Nordin Jbari devant le but, mais le consultant Eleven croque sa frappe...qui profite à Elimane Coulibaly, autre chouchou de la Ghelamco (2-3). Mais la star du jour aura le dernier mot : au terme d'une succession de une-deux avec un Paul-José Mpoku déférent, Ronaldinho se voit offrir le 2-4 devant le but vide et une défense gantoise naturellement passive. Il sort à quelques minutes du terme sous un tonnerre d'applaudissements, remplacé par l'ancien du Standard, de Sprimont et de Montegnée Hervé Houlmont. C'est aussi pour ce genre de moments surréalistes qu'on aime ces matchs de gala. Ce n'était pas vraiment la Samba do Brasil, mais on aura bien ri. 

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