Et si la Suède... sous-estimait les Diables ? Notre sélection ne fait pas peur aux Suédois

Et si la Suède... sous-estimait les Diables ? Notre sélection ne fait pas peur aux Suédois

La Belgique entame un nouveau cycle cette semaine. L'ère Domenico Tedesco est entourée de points d'interrogation, et la Suède le sait.

Si la Suède et la Belgique sont deux équipes en reconstruction, comme nous le soulignait ce matin Christian Wilhelmsson, les Diables doivent tourner une sacrée page : celle de la génération dorée. 

Que vaut cette sélection sans Hazard, sans Alderweireld, sans Witsel et avec un Lukaku en difficulté ? C'est la question que certains Belges se posent...mais aussi, et avec un plaisir non-feint, beaucoup de Suédois. 

Une nouvelle génération méconnue et mésestimée ? 

C'est en tout cas ce qui nous revient sur place, en discutant avec des observateurs locaux et en constatant ce qui se dit dans les médias.

Pour certains analystes influents de la presse suédoise, la Belgique aurait connu une génération dorée "spontanée", et la qualité de sa formation serait surévaluée. La relève ne serait pas au même niveau ; si un Amadou Onana a fait parler de lui, Romeo Lavia ou encore Johan Bakayoko sont encore largement méconnus. 

Pire : il y a en Suède une opinion globalement défavorable concernant le championnat belge, suite à l'échec de plusieurs internationaux (Thelin, Olsson...) dans notre compétition. Qu'un Jan Vertonghen parte a priori titulaire ce vendredi laisse assez sceptique les observateurs locaux. 

Bref : la Suède arrive en confiance pour le match de vendredi, pas persuadée que la Belgique qui a dominé le classement mondial pendant des années sera encore le même animal qu'à l'époque. À Tedesco et ses troupes de surprendre... 

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