"Ça me ronge de l'intérieur" : Thibaut Courtois maintient son constat sur les Diables et tacle indirectement Marc Wilmots

Photo: © photonews
Thibaut Courtois avait déjà regretté par le passé ce manque de culture de la gagne au sein des Diables Rouges. Il persiste et signe.
En osant affirmer haut et fort ses ambitions depuis son plus jeune âge et en balançant publiquement certaines vérités après une défaite, Thibaut Courtois a parfois fait des étincelles chez les Diables Rouges. Il explique à Rio Ferdinand dans le podcast 'Rio meets' que la rencontre de Diego Simeone à l'Atletico Madrid a été déterminante dans l'évolution de son état d'esprit.
"Ce que j’ai le plus appris de lui, c’est cette culture de la victoire. C'est quelque chose qui me manquait en équipe nationale" a-t-il commencé. "J'avais parlé à Yannick Carrasco en 2016 (l'occasion de l'Euro en France) et il avait aussi ce sentiment. Il y avait une énorme différence entre l'Atletico de Simeone et l'équipe nationale de l'époque. À Madrid, on ressentait l'obsession de gagner, de s'améliorer, de se battre...". A l'issue de la défaite contre le Pays de Galles, Courtois avait explosé dans le vestiaire, Marc Wilmots appréciera (ou pas) ce nouveau commentaire.
Trop d'egos ou pas assez chez les Diables ?
Notre ancien sélectionneur n'est toutefois pas le seul visé : "Cette culture doit venir de l’entraîneur, des joueurs et de la fédération. Ce dernier point compte également : quelle culture souhaitez-vous construire en tant que fédération ? Et puis il faut avoir un entraîneur qui impose cela à ses joueurs, qui eux-mêmes doivent toujours exiger plus d'eux-mêmes. Mais si vous n'avez pas cette culture de toujours vouloir gagner...".
"Ça n'a pas été comme ça à chaque fois parce que nous aurions pu gagner la Coupe du monde en 2018. La France a tout simplement été meilleure sur coup de pied arrêté, c'est aussi ça le football. Mais dans d’autres tournois, j’ai eu le sentiment que nous aurions dû faire mieux parce que nous manquions de cette soif de gagner" poursuit Courtois.
Cette différence de mentalité peut même aller jusqu'à créer un mal-être : "Ça me ronge de l’intérieur. Il est plus important d’avoir une équipe que onze individus. Parfois, nous avions cela avec la Belgique, mais d’autres fois, non". Des propos qui rappellent encore un peu plus l'importance de l'approche de Rudi Garcia après les ratés de l'ère Tedesco, notamment dans la gestion du cas Courtois.
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