Certificats médicaux et réactions provoquantes : comment Didier Lamkel Zé est parvenu à se rendre ingérable en quelques semaines seulement

Saint-Trond pensait avoir pris un risque modéré en n'accordant que six mois de contrat à Didier Lamkel Zé. Mais l'attaquant camerounais a pété les plombs au bout de quelques semaines. Felice Mazzu a tout tenté pour l'intégrer et le remettre sur la bonne voie, en vain.

Lamkel Zé ne devrait donc même pas atteindre la barre des dix matchs. Au sein du club, l'inquiétude est rapidement montée. Les Trudonnaires ont compris à qui ils avaient affaire dès le troisième matchs : quand Lamkel Zé a ouvert son compteur, il est allé narguer ses anciens supporters et a ensuite refusé de serrer la main de Sven Jaecques, un membre de la direction anversoise.

Un pari qui tourne au fiasco

Sa présence a également eu des répercussions au sein du vestiaire. Autour du club, personne n'a compris pourquoi Felice Mazzu avait été jusqu'à placer Adriano Bertaccini sur le banc contre Courtrai au profit d'un attaquant aux prestations assez quelconques. Son attitude s'est encore détériorée lorsqu'il a dû commencer sur le banc le match suivant contre le Beerschot. Il aurait mal réagi à cette décision et se serait par la suite plusieurs fois absenté des entraînements, prétendant être malade avec un certificat médical.

Saint-Trond a arrêté les frais et l'a exclu du groupe avant même la dernière journée de la phase classique qui aurait pu assurer le sauvetage du club. Felice Mazzu veut un groupe soudé pour arracher le maintien, Lamkel Zé n'est donc pas partie en stage.

Il semble exclu que Lamkel Zé joue encore pour le STVV. Son propre se dessine ailleurs : sa récente story le représentant en compagnie de son agent, avec un globe terrestre et un sablier en légende en dit long sur ses intentions.