La RAAL, une source d'inspiration...pour Anderlecht ? Les Louviérois se veulent les exacts opposés du Sporting

La RAAL, une source d'inspiration...pour Anderlecht ? Les Louviérois se veulent les exacts opposés du Sporting

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Salvatore Curaba, ancien joueur de première division et entrepreneur à succès, abat également un travail considérable comme président de la RAAL. Et il ne compte pas revoir sa façon de travailler pour la D1A, que du contraire.

Avec l'expérience de la construction d'EASI - élu onze fois meilleur employeur de Belgique - il croit fermement que la même approche axée sur l'humain portera également ses fruits dans le football professionnel. A la RAAL, l'accent est mis sur la reconnaissance, la confiance et la continuité, avec la stabilité sportive comme valeur fondamentale.

Cette vision se traduit par de longues collaborations, avec Frédéric Taquin comme tête de gondole depuis 2017. Là où d'autres clubs couperaient rapidement les ponts après une série de mauvais résultats, Curaba cherche d'abord la cause. Il qualifie le licenciement d'un entraîneur de "trahison" s'il est motivé par la panique ou l'ego.

Le projet continue de plus belle, la route est tracée

Sa confiance en ses collaborateurs est totale. Même si La Louvière se retrouve dans une situation délicate en D1A, il est convaincu que la remise en question ne doit pas passer par un licenciement. "Cela n'arrivera pas. Jamais", déclare-t-il fermement, mis face à l'hypothèse d'une dernière place après 20 journées de compétition par Het Laatste Nieuws. Si turbulences il y a, le président souhaite analyser, accompagner et intervenir seulement en cas d'extrême nécessité. Cette approche contraste avec les choix capricieux de certains grands clubs.

Curaba se montre particulièrement critique envers les licenciements paniques de plus en plus souvent observés. Il estime que les clubs qui changent constamment d'entraîneur agissent de manière inconsidérée. Il cite également Anderlecht comme un exemple d'une équipe toujours en quête de stabilité : "Je ne dis pas que la gestion est mauvaise, mais Anderlecht est toujours à la recherche de lui-même". 

Quant à l'avenir, Curaba est ambitieux : "Dans le top six", répond-il quand on lui demande où il voit RAAL dans cinq ans. Bien que se maintenir en D1A serait déjà une performance, il vise plus haut. "Peut-être pas dès la première saison, mais en progressant un peu chaque année".

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