Leoni, Verschaeren, Stroeykens : l'exode made in Neerpede va-t-il s'intensifier ? Le conseil de Rik De Mil à Anderlecht

A Anderlecht, les départs en préparation ne concernent pas que des mercenaires étrangers qu'Olivier Renard ne veut pas conserver. Il s'agit aussi de joueurs formés au club. D'enfants de Neerpede qui ont tout connu au club et à qui les supporters peuvent s'identifier.

Pensez à Théo Leoni, Yari Verschaeren et Mario Stroeykens. Aucun des trois n'a trouvé d'accord pour prolonger son contrat. Ils pourraient ainsi tous partir cet été, à un an de la fin de leur bail. Les deux premiers cités n'ont pourtant pas réalisé une saison tonitruante, tandis que le dernier a été freiné par des blessures.

Des départs loin de leur pic de forme, une forme d'échec pour Anderlecht ? Rik De Mil s'est penché sur la question dans Het Laatste Nieuws : "Je ne peux pas parler d'Anderlecht en particulier, mais quand je suis arrivé à Charleroi, tout le monde voulait aussi partir. La première chose à faire est de parler avec ces jeunes".

A la recherche de l'identité mauve et blanche

"Dites-leur où vous voulez en venir et ce qu'ils font de mal. Faites des compromis. C'est comme ça que vous créez quelque chose. S'ils ne s'engagent toujours pas ? D'accord, alors il vaut mieux se séparer", a poursuivi l'entraîneur carolo. Présent à ses côtés, Marc Degryse acquiesce et prend la parole pour évoquer Neerpede. Il constate que beaucoup de jeunes ont dû quitter leur cocon pour réellement éclore ces dernières années.

Des destinées dûes à l'instabilité au sein du club ? Pour Degryse, les jeunes y sont trop choyés : "Depuis des années. Neerpede est sacré ! Nous ne pouvons rien en dire. Tout le monde qui vient de Neerpede est fantastique. Tous. Désolé. Mais vraiment pas. Nommez-les tous. Les Dewaele, Kana, les Amuzu. Tous ces jeunes pour lesquels j'ai pensé : calmez-vous".