"Il n'était pas prévu que je commence en novembre" : les vérités d'Olivier Renard sur ses huit premiers mois en Mauve
Olivier Renard vit son deuxième mercato en tant que directeur sportif d'Anderlecht. Ses premiers mois au Lotto Park ont été agités.
Pour son premier mercato estival post-Fredberg, Anderlecht cherche logiquement à se montrer assez actif. Olivier Renard se démarque en attirant à Bruxelles de nombreux jeunes talents étrangers, et donc moins d'éléments chevronnés que son prédécesseur.
L'ancien gardien s'est confié au Nieuwsblad sur cette passation de pouvoir : "Il n'était pas prévu que je commence en novembre. Souvent, un directeur sportif amène ses hommes de confiance avec lui. Mais comme à Montréal, ce n'est pas ce que j'ai fait. D'abord, je voulais voir ce qui faisait défaut, dans le staff ou dans le noyau".
Son diagnostic a été sans appel : "Je veux toujours voir la mentalité adéquate. A la fin de la phase classique, nous avons pris congé de David Hubert pour créer un choc. Parce que l'équipe avait besoin de cela".
Aider le club à revenir au sommet
Renard veut s'inscrire dans la durée mais ne sait pas de quoi le futur sera fait : "Je me sens bien ici. Le club progresse. La vitesse à laquelle on reviendra là où on veut être, cela reste à voir. Mais à Montréal, je venais juste de prolonger et de vendre ma maison en Belgique que je quittais le club. En football, on ne sait jamais ce qu'il va arriver".
En faisant venir de jeunes joueurs présentant une belle marge de progression (et donc de revente), le directeur sportif anderlechtois veut construire à long terme. Le club lui offrira-t-il la stabilité nécessaire pour cela ?
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