Plus de pression qu'à Saint-Trond ou au RFC Liège : Bertaccini conscient d'avoir changé de dimension à Anderlecht
Photo: © photonews
Adriano Bertaccini a rapidement pris ses marques à Anderlecht. Le Carolo est pourtant entré dans une autre dimension en signant à Saint-Guidon.
Buteur quinze minutes après sa toute première apparition sous le maillot d'Anderlecht, décisif dès le tout premier match européen de sa carrière, Adriano Bertaccini n'a pas manqué ses débuts au Sporting. Et il valait mieux : des premières sorties ratées ont déjà placé plus d'un joueur au pied du mur.
Le Carolo a tout de suite compris qu'il débarquait dans un environnement tout autre : "Quand je jouais à Saint-Trond, perdre une fois n'était pas un problème. Ici, on le ressent immédiatement. Tout est dans le nom : Anderlecht. Quand on joue, il faut faire peur à toutes les équipes".
Redorer le blason du Sporting
Interrogé par DAZN, Bertaccini confirme savoir composer avec la pression : "Oui, bien sûr. J'ai toujours aimé ça. Ça donne parfois un coup de pouce supplémentaire aux joueurs avant le match. C'est aussi très important, mais un joueur a besoin de la bonne pression".
"Il ne faut pas de pression négative", poursuit-il. "Par exemple, si je me laisse envahir par des pensées négatives, cela se retourne contre moi. Il faut toujours rester positif, sinon tu te fais tirer vers le bas".
C'est tout l'équilibre à trouver entre exigence et relâchement dans le dernier geste. La saison dernière, Bertaccini a dû composer avec la pression de la lutte pour le maintien lors des Playdowns avec Saint-Trond. Désormais, c'est celle de faire revenir une locomotive du football belge au sommet.
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