Genk boucle la boucle : le carrousel des entraîneurs fait vivre une situation historique à la Pro League

Genk boucle la boucle : le carrousel des entraîneurs fait vivre une situation historique à la Pro League
Photo: © photonews

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Les changements d'entraîneur s'enchaînent à une vitesse folle ces derniers jours en Pro League. Nos clubs se disent à la recherche de stabilité mais doivent reconstruire dans l'urgence.

Comme un lundi, ou presque, en Pro League : en ce début de semaine, c'est Thorsten Fink qui a payé la mauvaise dynamique de Genk. Après le jeu de dominos initié par le licenciement de Nicky Hayen à Bruges, le carousel des entraîneurs continue de plus belle.

La situation atteint un niveau record en Belgique : avec le départ de Thorsten Fink, aucun des entraîneurs en poste l'hiver dernier en première division n'est toujours en place. Il y a évidemment Frédéric Taquin et Sven Vandenbroeck, mais ils viennent de D1B avec la RAAL et Zulte Waregem.

Un renouvellement inédit

L'entraîneur ayant le plus de matchs de première division derrière lui à la tête de son équipe actuelle ? Fred Vanderbiest avec 32 rencontres. Et encore, le chiffre inclut les 12 matchs dirigés comme intérimaire en fin de saison derrière, avant que la direction ne décide de le conserver comme entraîneur principal.

Deuxième de ce classement assez particulier, Besnik Hasi est à la tête d'Anderlecht depuis le 20 mars, deux semaines après que Vanderbiest ait pris sa place à Malines. Le voir incarner la stabilité et la longévité est assez ironique quand l'on sait qu'il est d'abord arrivé au Lotto Park dans une logique court-termiste assumée et qu'une grande partie des supporters réclamait son départ il y a encore six semaines.



Depuis le mois de mars, tous les clubs présents en D1A la saison dernière ont donc changé de coach. La palme revient au Cercle de Bruges, qui en est à son quatrième entraîneur depuis lors, faisant notamment revenir Bernd Storck pour deux matchs.

Tous ces changements ne sont évidemment pas des licenciements : des départs comme ceux de Sébastien Pocognoli, David Hubert ou Rik De Mil et Ivan Leko plus récemment sont avant tous des opportunités de franchir un palier saisies par les coachs eux-mêmes.

Il n'empêche, ce jeu de chaises musicales est incomparable avec le reste des autres championnats européens. En Angleterre, malgré la frénésie des propriétaires multimillardaires, 14 des 20 entraîneurs sont en poste depuis un an ou plus. En France, ce taux est de 13 sur 18. La Pro League a beau être aussi un tremplin pour certains entraîneurs, il faut plus que jamais ne pas se louper dans sa prise d'élan.

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