Une recrue devenue indispensable au RSCA, notamment pour la progression de Nathan De Cat

Une recrue devenue indispensable au RSCA, notamment pour la progression de Nathan De Cat
Photo: © photonews
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Contre Saint-Trond, Nathan Saliba a disputé un excellent match et confirmé qu'il était en progression constante. Le Canadien permet également à Nathan De Cat de se mettre en évidence.

L'un des gros défauts du RSC Anderlecht ces dernières saisons : l'entrejeu. On s'en rappelle : le milieu de terrain a souvent pris l'eau face au pressing d'équipes comme Bruges et l'Union Saint-Gilloise. Cela manquait d'énergie, d'impact, de vice.

Les arrivées de Nathan Saliba et d'Enric Llansana devaient compenser cela, comme celle, à l'époque, de Thomas Delaney, dont le physique ne lui a jamais permis de remplir ce rôle. Besnik Hasi a un mot d'ordre : l'intensité, et il lui fallait les joueurs capables d'appliquer cela chaque week-end. 

Nathan Saliba s'est imposé 

En début de saison, c'était à Enric Llansana de veiller à l'équilibre du milieu de terrain. Mais l'ancien de l'Ajax, après quelques brillantes prestations, a fini par connaître un gros coup de mou, correspondant aux semaines de moins bien du Sporting. Depuis, Nathan Saliba a émergé.

Le Canadien devait s'habituer au rythme d'un championnat plus relevé que la MLS, après des débuts hésitants. Souvent en retard, il avait notamment pris cinq cartons jaunes lors de ses six premiers matchs en tant que titulaire. Un défaut désormais gommé. Plus créatif que Llansana, Saliba amène l'impact nécessaire mais aussi un certain flair offensif. 

Surtout, Nathan Saliba semble être le complément idéal à Nathan De Cat. Associé à un milieu ne faisant pas assez le sale boulot, De Cat se perd dans ses tâches défensives ; avec le Canadien, il peut briller. On l'a vu à Westerlo : Anderlecht a pris l'eau en partie parce que l'association De Cat - Verschaeren était bien trop légère. 

Face à Saint-Trond, Nathan Saliba a montré à quel point il était important, et pas seulement par son (joli) but. Il a empêché l'entrejeu trudonnaire de trouver son rythme, a amené l'engagement qui manquait à Verschaeren. Bref : l'international canadien, qui ira certainement au Mondial en juin, est une belle réussite. Et une réussite qui vaut du crédit à Olivier Renard, car bien sûr, l'ancien du CF Montréal est une trouvaille du directeur sportif passé par le Québec... 

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