Analyse Quand le Barça se la joue comme le Real !

Alors qu’on pouvait s’attendre à un premier quart d’heure de folie de la part des Anglais, ce sont les Espagnols qui mettaient la pression d’emblée.

Pressant très haut, repoussant les Gunners dans leur rectangle et les empêchant de sortir de leur moitié de terrain, les Catalans ont surpris tout le monde.


L’objectif de Guardiola (en photo du haut) était clair : prendre les Londoniens à froid et prendre l’avance au marquoir. Ceci dit malgré une entame de match dantesque, les champions d’Europe ne parvenaient pas à inscrire un but face à des Britanniques tenant bon tant bien que mal.

C’était là le premier accroc de la soirée de Guardiola car ses hommes venaient de louper le coche et surtout  de laisser beaucoup de force dans la bataille.

La fin de la première mi-temps était d'ailleurs beaucoup plus équilibrée malgré deux coups durs pour Arsène Wenger : Les sorties de Gallas et d’Arshavin, blessés.

De retour des vestiaires, les Blaugrana trouvaient l’ouverture à deux reprises grâce à deux types d’action semblables : une passe en verticalité vers Ibrahimovic (en photo ci-contre). Une façon de jouer inédite depuis le début de la partie. Avantage Guardiola !

A 0-2, le Barça tente de gérer son acquis mais le fait de manière hautaine et perd toute sa concentration. En face, le mentor français fait entrer Walcott sur le flan droit pour aller ennuyer Maxwell, vrai point faible de l’arrière garde catalane.

Coup de poker gagnant puisque le jeune talent rend espoir aux siens quelques minutes seulement après sa montée au jeu.


Le fighting spirit british et la suffisance des tenants du titre font le reste. Les Gunners égalisent dans un Emirates Stadium en délire.

A la ramasse après une heure de jeu, la jeune équipe locale garde toutes ses chances pour le retour.

Au niveau individuel, on retiendra les belles prestations des gardiens, même si Almunia a une part de responsabilité sur le premier but du géant suédois.
Défensivement, Puyol a été intraitable pendant que Clichy mangeait un Messi décevant. Enfin on notera également le travail effectué par Busquets et Xavi d’un côté, et par Nasri (en photo ci-contre) de l’autre.

Pour le match retour, chaque club sera privé de plusieurs éléments. Pique, Puyol et peut-être Iniesta manqueront à l’appel chez les Catalans.
A contrario, Arsenal devra se passer de Fabregas, Gallas et Arshavin, sans oublier Van Persie absent de longue date.

Malgré tout ces contretemps, le deuxième manche s’annonce de toute beauté entre les deux plus "beaux  football " de la scène européenne.