L’Allemagne : Ein Volk. Ein Reich. Ein Mueller!

Dirk Diederich
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L’Allemagne : Ein Volk. Ein Reich. Ein Mueller!
Photo: © SC

L’Allemagne, faut-il encore la présenter. Equipe de tournoi par excellence, Die Mannschaft déçoit rarement. Du moins dans les résultats.

      Description en quelques lignes.

 

L’Allemagne est une république fédérale relativement jeune située au centre de l’Europe qui a succédé à trois empires recouvrant une histoire millénaire. Mais elle est surtout née des cendres du Troisième Reich de sinistre mémoire qui avait mis l’Allemagne, l’Europe et le Monde à feu et à sang. Coupée en deux après la seconde guerre mondiale, amputée même de plusieurs de ses territoires, la jeune République Fédérale s’est redressée économiquement, culturellement et politiquement en un laps de temps étonnamment court. Aujourd’hui, réunifiée depuis près de vingt ans avec à nouveau Berlin comme capitale, l’Allemagne est devenue la première puissance européenne et la quatrième mondiale, derrière les Etats-Unis, le Japon et la Chine. Moteur de l’Europe, ce pays est également le plus peuplé de l’Union Européenne avec ses quatre-vingt-un millions d’habitants. Une coalition démocrate-chrétienne/libérale dirigée par madame Angela Merkel gouverne actuellement la République Fédérale.

 

      Son passé en coupe du monde.

 

Si l’équipe d’Allemagne fut déjà demi-finaliste de la coupe du monde de 1934, on peut dire que la Mannschaft est véritablement née en 1954 lors du miracle de Bern. Battue 8-3 en phase de poules par la Hongrie et son onze d’or, elle prendra sa revanche en finale contre les Magyars en s’imposant contre toute attente 3-2 après avoir été menée 0-2 par la bande à Puskas. Depuis lors, les Allemands ont remporté deux autres coupe du monde, ont été quatre fois finalistes et trois fois demi-finalistes. Comme carte de visite, on fait difficilement mieux.

 

     


    
Ses forces

 

Son nom ne laisse planer aucune équivoque : c’est La Mannschaft. Tout est dit das ce seul mot. On n’ajoute rien à cet intitulé, pas de couleur, pas de surnom. C’est la Mannschaft. C’est l’Equipe. L’Allemagne a rarement brillé par son jeu lors des compétitions internationales. Mais toujours par son efficacité, son engagement, son opiniâtreté et son réalisme. Et cette année, il ne devrait pas en être autrement, même si l’équipe alignée par Joachim Löw sera particulièrement jeune : la moyenne d’âge tourne autour des 25 ans. Construite essentiellement sur l’ossature du Bayern, elle formera un bloc homogène. D’ailleurs, depuis le forfait de Michael Ballack, tous les joueurs sélectionnés par Joachim Löw évoluent en Bundesliga.

 

     Ses faiblesses

 

L’absence de Michael Ballack pourrait être préjudiciable. Jusqu’à sa blessure, c’était le véritable patron et le buteur d’une équipe relativement jeune. Par ailleurs, il faudra voir si Miroslav Klose et Lukas Podolski retrouveront toutes leurs sensations en équipe nationale. Car ils restent tous deux sur une saison relativement décevante en Bundesliga. Mais jusqu’ici, ils ont toujours répondu présent aux attentes de Joachim Löw, le sélectionneur.

 

      Son sélectionneur

 

Joachim Löw est un ancien joueur de football qui a principalement évolué en seconde division allemande. Ancien entraineur de Stuttgart et du FC Tirol Innsbruck, il devint en 2004 l’adjoint de Juergen Klinsmann pour former avec lui un duo qui mènera la Mannschaft en demi-finale de la Coupe du Monde disputée en 2006 en Allemagne. Après le départ de Klinsmann, il s’est retrouvé à la tête de la Mannschaft qu’il mènera jusqu’en finale des derniers championnats d’Europe en 2008. Löw est encore un jeune entraineur dans la corporation. Et il fait confiance aux jeunes et à ses cadres. Ainsi, il a permis l’éclosion du jeune Thomas Mueller, tout en maintenant sa confiance contre vents et marées en Lukas Podolski qui en club vapourtant d’échec en échec.

 

      Pronostic

 

 « Le football est un sport inventé par les Anglais qui se joue à onze contre onze, durant 90 minutes et à la fin ce sont toujours les Allemands qui gagnent » Gary Lineker en 1990.

Une place en demi-finale , en Allemagne, c’est considéré comme le minimum syndical. Et la Mannschaft semble être en mesure de relever le défi. Mais malgré l’affirmation de Lineker, le football reste un jeu aléatoire.

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