Eupen n'a pas résisté à l'encerclement

Dirk Diederich
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Eupen n'a pas résisté à l'encerclement
Photo: © SC

Eupen a été battu dans la dernière ligne droite par les récents tombeurs du Sporting anderlechtois. Séduisants par moments, les Pandas réalisent cependant la mauvaise opération du week-end.

Eupen a de la consistance. Eupen tient désormais la route en Jupiler League. Opposés samedi soir au Cercle de Bruges qui restait sur un 9/9 avec notamment une victoire contre les mauves de la capitale, les joueurs d'Albert Cartier ont évolué sans complexes. En effet, en première mi-temps, Eupen aurait mérité par deux fois d'ouvrir la marque suite à des essais de Lepiller et de Vandenbergh. Le match était agréable à suivre puisque le Cercle optait lui aussi pour un football offensif mais Iachtchouk manquait de précision dans ses tirs. Pourtant, peu avant la mi-temps, on crut les Brugeois en mesure d'ouvrir la marque par Owusu, mais Olivier Werner sortit le grand jeu pour préserver ses filets.

Dès la reprise, le Cercle augmenta la pression et fut ainsi récompensé par un but du Ghanéen Owusu. Eupen accusa le coup durant quelques minutes, avant de trouver la force de caractère nécessaire pour refaire surface. A la 70 ème minute, Lepiller prolongeait le ballon dans les pieds de Milicevic qui en profita pour fusiller le gardien local. Eupen sentit qu'en poussant, il pouvait peut-être ramener les trois points. Aussi, deux minutes plus tard, sur une nouvelle offensive des Pandas, Kevin Vandenbergh qui avait bien suivi l'envoi puissant décoché par Lepiller que dut relacher Verbist, récupéra le ballon, effaça le gardien puis s'effondra dans le rectangle. Penalty? Contact? L'arbitre n'hésita pas. Il délivra un carton jaune à l'ancien Diable Rouge pour simulation.

Hélas pour les Eupenois, à dix minutes de la fin, Reynaldo donna au marquoir son allure définitive en trompant Olivier Werner (2-1). Le Cercle se replia alors en défense et résista aux ultimes assauts stériles d'Eupen. Les hommes de Bob Peeters signent un étourdissant 12/12. Pour les joueurs d'Albert Cartier, il s'agit d'un cruel retour sur terre après le plantureux 6-0 de la semaine passée. 
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