Interview Quentin Falcione "Nous avons changé notre méthode de recrutement"
Photo: © SC
Entraîneur de Cité Sport, Quentin Falcione nous a fait le plaisir de répondre à quelques questions sur les ambitions du club ainsi que sur la saison écoulée.
Wf : Quel était le sentiment général au terme du dernier match de championnat remporté face à Minerois ?
Même s'il y avait une certaine déception de ne pas aller au tour final, on doit accepter et tirer les enseignements pour ne plus répéter les mêmes erreurs la saison prochaine.
Wf : Comment expliquer cette différence de résultats entre la première et la deuxième partie du championnat ?
Je ne jugerai pas la première partie de saison. Sans être l'entraineur, j'en suis également responsable.
Concernant ma période à la tête de l'équipe, je dirai simplement qu'il nous en a manqué très peu pour pouvoir jouer le rôle que nous aurions aimé jouer. Il faut juste dire que nous terminons quatrième avec le même nombre de points que le troisième, qui nous a dépassé à la dernière minute de la dernière journée, et à trois points de la deuxième place avec seulement trois défaites sur 21 matchs.
Wf : Cité Sport n'a-t-il pas eu le tort d'afficher tout haut ses ambitions ?
Non. Je pense que même si cela a été perçu comme de la prétention, ce n'etait pas le cas. Le président est une personne extrêmement ambitieuse, il a simplement voulu afficher ses ambitions. Il a toujours fonctionné de cette façon.
Wf : Ce premier échec en trois saisons remet-il en question les ambitions du club ?
Non, pas du tout. Encore une fois, nous avons la chance d'avoir au club un président très intelligent et connaisseur de foot. Il sait que l'échec fait partie du sport pour les personnes ambitieuses. Donc, ensemble depuis deux mois, nous réfléchissons et analysons la situation pour pouvoir permettre au club de progresser et d'atteindre ses objectifs.
Wf : Le recrutement déjà effectué avait été pensé pour la Promotion ou la P1 ?
Cette saison, nous avons changé notre recrutement en fonction de plusieurs paramêtres. Nous avons rajeuni fortement la moyenne d'âge du groupe pour pouvoir travailler sur le long terme. Nous travaillerons avec un noyau de 18 joueurs plus 2 gardiens pour priviliégier la confiance au sein du groupe. Nous avons transféré des joueurs qui souhaitent retourner au plus vite a l'échelon national. Nous avons également transferé des joueurs avec un énorme potentiel physique.
En dernier lieu, nous avons porté une grande attention aux spécificités de chacun pour avoir un bon équilibre au sein du groupe.
Wf : Doit-on s'attendre à d'autres mouvements ?
En ce moment, le noyau comporte 17 joueurs et 2 gardiens, donc nous pouvons éventuellement penser qu'il y a encore de la place pour un joueur. Ce ne sont pas les possibilités qui manquent, mais si un joueur devait arriver, c'est que nous estimons qu'il apportera un plus au groupe actuel.
Wf : Plus personnellement, tu as repris le coaching de l'équipe en cours de saison. As-tu pris du plaisir dans cette nouvelle fonction ?
Même si je répète que ce n'est pas le rôle que je souhaite avoir au club, je dois respecter le choix du président et travailler dans l'intérêt du club. A partir du moment où je suis le coach, oui je prends du plaisir et je suis déterminé à permettre au club d'atteindre ses objectifs.
Wf : Tu vas à présent coacher ton fils. Cela va être facile ?
Le fonctionnement du foot est clair, c'est toujours le terrain qui décide. Le club cherchait un vrai numéro 9 et avec le président, on a estimé que la meilleure solution serait Jeremy. Donc il n'y a pas de problème à ce niveau. Je prendrai énormément de recule entre notre relation père-fils et j'essayerai d'être le plus objectif possible dans l'intérêt du groupe.
Wf : Ta carrière en tant que joueur a été longue et belle. Pourrais-tu nous en relater les meilleurs moments ?
Ce n'est pas très important car je ne fonctionne jamais avec le passé. Ce qui est important pour moi et c'est ce que je retire de ma petite carrière, c'est ma crédibilité. Je peux sans prétention dire que j 'ai toujours tenu mes engagements et respecté la parole donnée. Le respect que j'ai obtenu est ce que je retiens de plus positif.
Wf : Quel est ta relation avec le président
Avant tout, je tiens à dire que c'est une personne extrêmement correcte et loyale. Il a une disponibilité permanente pour le club et les joueurs sont excessivement gatés.
Entre lui et moi, il y a une amitié et une relation de confiance qui dépassent largement le cadre du foot. Concernant mon rôle à Cité Sport, il estime que pour le moment je suis la meilleure solution à ce poste. Je lui fait donc confiance Et lui-même me fait confiance pour le travail à accomplir. C'est une locomotive exceptionelle pour le club. Avec le vice-président, Sylvain Cantelli, tous les deux ont de très grandes ambitions.
Même s'il y avait une certaine déception de ne pas aller au tour final, on doit accepter et tirer les enseignements pour ne plus répéter les mêmes erreurs la saison prochaine.
Wf : Comment expliquer cette différence de résultats entre la première et la deuxième partie du championnat ?
Je ne jugerai pas la première partie de saison. Sans être l'entraineur, j'en suis également responsable.
Concernant ma période à la tête de l'équipe, je dirai simplement qu'il nous en a manqué très peu pour pouvoir jouer le rôle que nous aurions aimé jouer. Il faut juste dire que nous terminons quatrième avec le même nombre de points que le troisième, qui nous a dépassé à la dernière minute de la dernière journée, et à trois points de la deuxième place avec seulement trois défaites sur 21 matchs.
Wf : Cité Sport n'a-t-il pas eu le tort d'afficher tout haut ses ambitions ?
Non. Je pense que même si cela a été perçu comme de la prétention, ce n'etait pas le cas. Le président est une personne extrêmement ambitieuse, il a simplement voulu afficher ses ambitions. Il a toujours fonctionné de cette façon.
Wf : Ce premier échec en trois saisons remet-il en question les ambitions du club ?
Non, pas du tout. Encore une fois, nous avons la chance d'avoir au club un président très intelligent et connaisseur de foot. Il sait que l'échec fait partie du sport pour les personnes ambitieuses. Donc, ensemble depuis deux mois, nous réfléchissons et analysons la situation pour pouvoir permettre au club de progresser et d'atteindre ses objectifs.
Wf : Le recrutement déjà effectué avait été pensé pour la Promotion ou la P1 ?
Cette saison, nous avons changé notre recrutement en fonction de plusieurs paramêtres. Nous avons rajeuni fortement la moyenne d'âge du groupe pour pouvoir travailler sur le long terme. Nous travaillerons avec un noyau de 18 joueurs plus 2 gardiens pour priviliégier la confiance au sein du groupe. Nous avons transféré des joueurs qui souhaitent retourner au plus vite a l'échelon national. Nous avons également transferé des joueurs avec un énorme potentiel physique.
En dernier lieu, nous avons porté une grande attention aux spécificités de chacun pour avoir un bon équilibre au sein du groupe.
Wf : Doit-on s'attendre à d'autres mouvements ?
En ce moment, le noyau comporte 17 joueurs et 2 gardiens, donc nous pouvons éventuellement penser qu'il y a encore de la place pour un joueur. Ce ne sont pas les possibilités qui manquent, mais si un joueur devait arriver, c'est que nous estimons qu'il apportera un plus au groupe actuel.
Wf : Plus personnellement, tu as repris le coaching de l'équipe en cours de saison. As-tu pris du plaisir dans cette nouvelle fonction ?
Même si je répète que ce n'est pas le rôle que je souhaite avoir au club, je dois respecter le choix du président et travailler dans l'intérêt du club. A partir du moment où je suis le coach, oui je prends du plaisir et je suis déterminé à permettre au club d'atteindre ses objectifs.
Wf : Tu vas à présent coacher ton fils. Cela va être facile ?
Le fonctionnement du foot est clair, c'est toujours le terrain qui décide. Le club cherchait un vrai numéro 9 et avec le président, on a estimé que la meilleure solution serait Jeremy. Donc il n'y a pas de problème à ce niveau. Je prendrai énormément de recule entre notre relation père-fils et j'essayerai d'être le plus objectif possible dans l'intérêt du groupe.
Wf : Ta carrière en tant que joueur a été longue et belle. Pourrais-tu nous en relater les meilleurs moments ?
Ce n'est pas très important car je ne fonctionne jamais avec le passé. Ce qui est important pour moi et c'est ce que je retire de ma petite carrière, c'est ma crédibilité. Je peux sans prétention dire que j 'ai toujours tenu mes engagements et respecté la parole donnée. Le respect que j'ai obtenu est ce que je retiens de plus positif.
Wf : Quel est ta relation avec le président
Avant tout, je tiens à dire que c'est une personne extrêmement correcte et loyale. Il a une disponibilité permanente pour le club et les joueurs sont excessivement gatés.
Entre lui et moi, il y a une amitié et une relation de confiance qui dépassent largement le cadre du foot. Concernant mon rôle à Cité Sport, il estime que pour le moment je suis la meilleure solution à ce poste. Je lui fait donc confiance Et lui-même me fait confiance pour le travail à accomplir. C'est une locomotive exceptionelle pour le club. Avec le vice-président, Sylvain Cantelli, tous les deux ont de très grandes ambitions.
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