Les Diables ne sont pas encore divins

Dirk Diederich
| 0 réaction
Les Diables ne sont pas encore divins
Photo: © SC

Il n'y a pas eu de miracle à Düsseldorf. Les Belges ont pris une leçon en réalisme et en efficacité face à une Mannschaft qui a fait honneur à sa réputation.

Georges Leekens avait opté d'emblée pour un pressing haut et constant de ses joueurs. Non sans quelque succès au début, puisque les Allemands ont été gênés 25 minutes durant dans leur jeu. Mais en même temps, nos Diables ont consenti une débauche d'efforts qui s'est rapidement payée cash. Sur un corner, à la demi-heure de jeu, Mesut Ozil récupérait un second ballond pour fusiller des 16 mètres un Simon Mignolet impuissant.

Deux minutes plus tard, la Mannschaft assénait le coup de grâce sur une contre-attaque fulgurante dont elle a le secret. En quatre passes, les joueurs de Joachim Löw parcouraient 80 mètres avant que Schürrle n'ajuste le gardien belge d'une subtile pichenette.

La messe était dite et nos Diables s'agenouillaient pieusement, épuisés, comme à bout de souffle.

La deuxième mi-temps ne réserva plus aucune surprise. Mario Gomez marqua tout de go le troisième but de la Mannschaft en se jouant de Vincent Kompany avant de tirer.

Le reste de la partie perdit de son intensité. Les Allemands gérant la rencontre à leur guise. Les Diables cherchant malgré tout, par à-coups, de sauver l'honneur. Ainsi, Romelu Lukaku récupéra un ballon sur le flanc droit avant de tenter sa chance, mais Neuer détourna l'envoi en coup de coin.

A cinq minutes de la fin, la Belgique parvint toutefois à ses fins. Sur un coup de coin, Marouane Fellaini devança la sortie de Neuer pour adoucir la marque.

La Belgique est éliminée. Sans avoir trop déçu. Mais sans avoir jamais fait véritablement illusion.

Corrigeer
Une erreur dans l'article ci-dessus? Annoncez le ici!

Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot

Plus de news

Plus de news