Interview Maxim Philippe "je ne peux que prendre mon mal en patience"

Olivier Baute
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Maxim Philippe "je ne peux que prendre mon mal en patience"
Photo: © SC

Le jeune ailier du CS Verviers s'est livré au jeu des questions-réponses.

Wf: Tu dois te contenter d'un rôle de joker sous les ordres de Drazen Brncic. Difficile?

Moralement difficile oui. Comme tout le monde, je m'entraîne la semaine avec l'envie d'être présent sur le terrain le week -end. Mais, le coach a dû faire des choix tactiques et ceux-ci se révèlent être payants depuis le début de saison. Ces choix ont fait de moi un joker, et au vu des résultats, je ne peux que prendre mon mal en patience comme on dit.


Wf: Tu t'es engagé pour deux saisons au mois de juin dernier. Pourrais-tu poursuivre à Verviers dans les mêmes conditions?

Mon contrat porte en effet sur deux saisons, mais je ne sais toujours pas à l'heure actuelle de quoi mon avenir sera fait. J'ai pour habitude de tenir mes engagements, malheureusement au vu de la situation actuelle au club, rien n'est sûr pour personne. Poursuivre l'aventure en terre verviétoise ne me déplairait pas, je me plais bien au club et l'ambiance est chouette. Maintenant, je ne ferme pas la porte non plus. La situation n'est pas simple, c'est indéniable. Et je suis à l'écoute de tout proposition.
 

Wf: D'autres pistes sont-elles à l'ordre du jour?

Pour le moment non. Hormis un petit contact en janvier au Luxembourg, je n'ai été contacté par personne. Vu mon faible temps de jeu, je peux comprendre Mais, j'en suis tout de même à trois buts en moins de 600 minutes de jeu en championnat. Comme j'ai dit plus haut, je suis à l'écoute de toute proposition, même si j'ai signé deux ans au club. Le temps de jeu est important pour tout footballeur. 
 

Wf: Revenons quelque peu en arrière, que retiens-tu de ton passage durant deux saisons à Aachen?
 
Je pense pouvoir dire que mon aventure en Allemagne était sans aucun doute ma plus belle aventure sportive jusqu'à présent. J'y ai beaucoup appris sur le plan physique. J'ai côtoyé d'excellents joueurs et affronté de tout aussi bons. J'ai joué contre Shalke, Dortmund et d'autres belles équipes. Les installations sont totalement différentes là-bas. Le public aussi, inutile de le préciser. Il n'y a rien faire, jouer devant 2000 personnes n'est pas le même chose que de jouer devant 150.
 

Wf: Etait-ce un bon choix au niveau sportif?
 
Oui. Je ne regrette en rien ma décision d'être allé à l'aventure là-bas. Je pense aussi que si le club n'avait pas fait faillite, mon avenir sportif aurait peut être été différent. Mais, je ne saurais rien y changer. Comme je l'ai dit plus haut, sur le plan sportif, j'ai progressé en Allemagne. J'en garde un excellent souvenir et je ne regrette absolument rien.
 

Wf: Ton parcours dans les classes de jeunes a été assez chahuté avec des aller-retour entre le Standard et Saint-Trond. As-tu la bougeotte? 

Je ne vais pas dire que j'ai la bougeotte, non. Mais il est intéressant d'évoluer dans différents clubs. Côtoyer différentes personnes et différents entraîneurs/joueurs avec chacun une mentalité et une vision du jeu différente, c'est enrichissant. C'est comme cela qu'on apprend. Je ne dis pas qu'avec le temps et l'âge grandissant, je ne serais pas du style à m'encrer dans un club qui me plait vraiment et où je me sens bien.

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