Czerniatynski est incrédule: "Je ne comprends pas mon licenciement"

Czerniatynski est incrédule: "Je ne comprends pas mon licenciement"
Photo: © photonews

Incrédule, Alexandre Czerniatynski est pour la première fois revenu sur son éviction du RFC Seraing. Il a beau chercher la raison, même dans le classement et dans les chiffres, il ne comprend pas cette décision.

Il y a maintenant une semaine, Alexandre Czerniatynski était démis de ses fonctions d’entraîneur du RFC Seraing. Pour la première fois, il se livre à nos confrères de la Dernière Heure. "Je ne comprends pas les raisons de mon licenciement", affirme Czernia. "Tous les gens qui m’en parlent ne comprennent pas non plus. Ca fait partie de notre métier, mais je ne m’y attendais pas du tout."

On était la deuxième équipe à l'extérieur

Alex Czerniatynski

"Honnêtement, je pensais avoir plus de crédit, mais finalement il était très court. Parfois, on sent que la fin est proche, mais là je n’ai rien vu venir."

Et même quand l’ancien attaquant du Standard et d’Anderlecht regarde le classement, il ne trouve pas de raisons valables. "Je vois que d’autres équipes ont pris moins de points que nous. On ne peut pas être au top sur les 34 rencontres. On a quand même joué 7 matches à l’extérieur, et finalement on était seulement à 3 points du top 8. On était quand même la deuxième équipe à l’extérieur."

J’espère que l’on soulignera mon professionnalisme - Alex Czerniatynski

Il n’ira malheureusement pas au bout de son projet. "On avait commencé une belle aventure en juin, on voulait faire quelque chose dans la durée. Je n’aurai pas pu faire plus pro. J’allais voir les matches, on analysait l’adversaire."

Mais maintenant, cette belle aventure est terminée. "Pendant le match contre le White Star, je suivais l’évolution du score sur mon gsm. C’était vraiment horrible. Cela fait une semaine mais je m’ennuie déjà. Et tant que je n’aurai pas retrouvé du travail, la déception sera encore là. J’espère que l’on soulignera mon professionnalisme. Je remercie les supporters de Seraing, et tous ceux qui m’ont laissé des messages d’encouragement. Je me sentais vraiment bien à Seraing"

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