Mbokani et le Congo, c'est terminé !

Julien Denoël
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Mbokani et le Congo, c'est terminé !
Photo: © photonews

L'histoire d'amour parfois tumultueuse entre Dieumerci et le Congo a pris fin ce mardi 5 avril 2016, sur fond d'attentats bruxellois.

On se souvient que Dieumerci Mbokani avait vécu de près les attentats à l'aéroport de Zaventem, alors qu'il devait rejoindre la sélection nationale de la République Démocratique du Congo. Mais après ces évènements, le joueur n'était finalement pas parti.

Cette défection, le président de la fédération l'avait très mal prise. "C'est vrai qu'il y a eu des problèmes à l'aéroport de Bruxelles. Mais Bakambu était dans l'avion, il devait atterrir à Bruxelles au moment des attentats. Il a été dérouté à Charleroi", avait ainsi déclaré à L'Equipe Constant Omari. "Ensuite il a tout fait pour venir en sélection. On a appelé Mbokani pour lui proposer une autre possibilité afin qu'il arrive à Kinshasa, il nous a fait tourner en rond et n'est finalement pas venu. Est-ce que la vie devait s'arrêter parce qu'il y a eu des attentats à Bruxelles? Nous examinons la possibilité de le sanctionner. Le sélectionneur connaît déjà notre position..."

J'ai tout le temps des problèmes avec la Fédération. (...) Raison pour laquelle, j'ai pris la décision d'arrêter

Dieumerci Mbokani

Ces déclarations n'ont pas du tout plu à Dieumerci Mbokani. Le joueur de Norwich City explique : "J'étais à l'aéroport de Bruxelles le 22 au moment des attentats. Aussitôt après, j'ai appelé le président Théo Binamungu (coordonateur des équipes nationales) pour lui dire que je ne savais plus venir suite aux attentats. Il a promis de me rappeler. Depuis ce jour là, personne ne m'a appelé."

Résultat, il ne se produira plus pour le Congo : "J'ai tout le temps des problèmes avec la Fédération. (...) Raison pour laquelle, j'ai pris la décision d'arrêter avec la sélection nationale. Je ne veux plus jouer pour le Congo. Je trouve injuste le traitement qui m'est réservé. C'est pourquoi, après avoir discuté avec ma famille, mes proches, je décide d'arrêter."

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