Bruges: la continuité comme clef du succès?

Bruges: la continuité comme clef du succès?

Alors que les autres clubs candidats au titre peuvent encore sembler en construction, le FC Bruges a entamé la saison avec onze joueurs déjà présents dans le noyau la saison passée.

Peu de départs = peu de soucis

On ne change pas une équipe qui gagne, c'est bien connu. Mais parfois, on y est forcé, pour cause de blessures ou de transferts. Anderlecht, par exemple, doit régulièrement reconstruire son onze après les départs (ou les envies de départ) de joueurs clefs, comme cette saison avec Proto parti et Praet en partance, voire Defour ou Okaka (sans parler de Suarez, plus vraiment un cadre).

Faire des résultats et jouer la C1, c'est a contrario l'assurance de conserver une bonne partie du noyau, et Bruges l'a fait. Ne manque que le seul Thomas Meunier parmi les titulaires de la saison passée.

Des arrivées qui ne sont pas des paris

On a pu le voir avec le premier onze de Michel Preud'homme: les deux transferts entrants, en manque de rythme, n'ont pas été intégré en urgence dans l'équipe. Tomas Pina, s'il sera un excellent ajout au noyau brugeois, notamment en vue de la Champions League où son expérience du plus haut niveau peut être décisive, n'est pas assuré de prendre la place de Timmy Simons pour le moment. Il attendra son heure et la baisse de régime du vétéran de 39 ans.

De même, Ricardo Van Rhijn, dont l'arrivée a été unanimement saluée comme un joli coup et qu'on voit comme "le remplaçant idéal pour Meunier", devra peut-être ronger son frein et faire ses preuves. Car Dion Cools, déjà convaincant lors de ses quelques matchs la saison passée, a été énorme face à Malines et a l'avantage d'être un jeune belge bosseur dans un club qui adore ça. Là encore, Bruges a certes transféré parce que la saison sera longue (et européenne), mais un échec ne serait pas forcément problématique, contrairement aux concurrents qui multiplient les paris.

Une équipe déjà rodée

Le résultat s'est vu sur la pelouse, certes face à une équipe malinoise à côté de ses pompes: Bruges montre des automatismes qui ne sont pas ceux d'une première journée de championnat. On le sait, la phase classique n'a que peu d'importance aux yeux de certains, qui espèrent arriver au top au mois de mars, mais on peut difficilement croire qu'une équipe rodée dès la première journée ne part pas avec une certaine longueur d'avance sur la concurrence... et parier le contraire est risqué de la part de ses rivaux!

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