Sa Pinto, Mpoku et Stuivenberg évoquent le premier match à Sclessin : "Retrouver l'Enfer"

L'engouement est de nouveau présent dans la Cité Ardente. Un vent d'optimisme souffle actuellement sur le stade Maurice Dufrasne, le groupe de Sa Pinto veut en profiter pour prendre son envol. Le stade sera proche d'être rempli.

"J’espère voir ce que j’ai vu quand je suis parti : l’enfer de Sclessin", lance Sa Pinto. "On en a besoin et c'est pour ça qu’on travaille, afin de retrouver les grandes années et la grande ambiance. Nous devons être une seule famille qui pense aux trois points pendant 90 minutes."

"On respecte tout le monde, mais nous sommes le Standard et on doit le montrer à la maison. Le soutien des fans est une bonne aide et c'est important pour la confiance des joueurs après une saison compliquée."

On sera 26.000 contre onze

Polo Mpoku, l'un des chouchous du public, se réjouit de retrouver son antre. "Il n'y a pas vraiment beaucoup plus d'excitation que d'habitude, j'en ai toujours à chaque match à Sclessin. L'adversaire doit sentir qu'on n'est pas là pour rigoler. On doit être à 26.000 contre onze face à Genk. Quand c'est le cas, on a toujours réalisé de bons résultats."

"On a vu à Malines que le public était derrière nous, il était content après le match. Une nouvelle dynamique se met en place et tout le monde y participe".

Tirer profit de cette ambiance

Le coach genkois Albert Stuivenberg va lui découvrir Sclessin. "Ce que je crains au Standard? Rien ! Bien entendu l'ambiance y est très chaude et ils vont tenter de nous mettre sous pression d'entrée. À nous de tenter de tirer profit de cette ambiance, en trouvant notamment des solutions pour se défaire de leurs joueurs physiques."