Les trois chantiers de l'après Weiler

Hermès Van Damme
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Les trois chantiers de l'après Weiler

René Weiler est parti mais tout n'est pas à refaire dans l'équipe anderlechtoise. Néanmoins, il reste trois chantiers auxquels Nicolas Frutos va devoir s'atteler dans les prochaines semaines. Les voici.

Renouer avec le public

Malgré le titre de l'an dernier, René Weiler n'a jamais réussi à conquérir le coeur des supporters mauves. Trop distant, trop cynique, il n'a jamais fait l'unanimité auprès du public. Et la cassure entre l'entraîneur et les fans a d'ailleurs eu raison de lui.

En nommant Nicolas Frutos comme nouveau T1, la direction fait déjà un grand pas vers les fans tant l'Argentin est apprécié des supporters anderlechtois. Il va maintenant devoir séduire par des victoires et un jeu plus convaincant que son prédécesseur. Et l'ancien attaquant a bien l'intention de renouer avec le public: "Je vais essayer de leur faire sentir la même chose qu’ils m’ont faire ressentir quand j’étais joueur" a lancé l'Argentin en conférence de presse.

Proposer du jeu, être dominant

"On a des choses en commun et on a des différences" a confié Frutos se comparant à Weiler. Le nouveau T1 d'Anderlecht va en tout cas devoir changer quelque chose dans le jeu proposé par les Mauves en ce début de saison.

Anderlecht doit être dominant, surtout face à des adversaires de moindre calibre. "Le football Champagne, aujourd'hui, c'est terminé" dévoilait Van Holsbeeck dans la Tribune lundi soir. Oui mais Anderlecht ne peut plus se contenter de jouer en contre-attaque et de ne pas proposer un minimum de jeu, d'avoir la possession et de mettre son adversaire sous l'éteignoir grâce à un bloc plus haut. Surtout contre des équipes comme Westerlo et Waasland-Beveren, les deux premiers tests de Frutos.

Dans cette optique, la solution s'appelle peut-être Sven Kums. Si le nouveau coach du Sporting parvient à mettre le meneur de jeu dans de bonnes conditions, il peut devenir le chef d'orchestre d'un Anderlecht 2.0.

Retrouver l'efficacité devant

Cela faisait des années que ça n'était plus arrivé: après sept journées, Anderlecht affiche une différence de but négative de -1. En effet, les Mauves ont marqué 8 buts pour 9 encaissés. Et ce genre de chose ne peut pas arriver dans un club comme le Sporting d'Anderlecht.

En tant qu'ancien attaquant, Nicolas Frutos va devoir trouver les clés pour faire marquer son équipe. Mais "On doit aussi encaisser moins" a assuré l'Argentin. L'absence de Kara se fait fort ressentir et il va falloir trouver des solutions. Comme par exemple faire renaître l'âme de buteur de Lukasz Teodorczyk. Et s'il y a bien un homme qui peut le faire, c'est Frutos. 

Mais le nouveau T1 du RSCA n'est pas inquiet quant à ses débuts. "Lorsque j'étais joueur à la fin de ma carrière, chaque match était comme le dernier. C'est mon parcours. Je n'ai jamais eu de cadeau. J’espère convaincre en 20 minutes, pas en 4 matches. Le match le plus important de ma vie à Westerlo ? Aujourd'hui c'est déjà pas mal (rires). Tous les jours sont importants, chaque minute même" a-t-il déclaré ce mardi après-midi.

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