Il y a le Carrasco des Diables et le Carrasco de l'Atlético

"À l’Atletico, le coach veut vraiment que je marque" commente Yannick Carrasco. "Avant les matches, il me dit tout le temps que je dois frapper plus souvent. Parce que les buts, c’est ce qui fait la différence entre un bon joueur et un très bon joueur. Il est aussi exigeant au sujet de ma reconversion défensive. Cela m’aide pour les Diables car c’est à Madrid j’ai acquis le volume nécessaire pour répéter les efforts."

En équipe nationale, on voit un autre Carrasco dans le 3-4-2-1 de Martinez. En effet, il doit évoluer à un poste d'ailier défensif gauche. "J’ai dû m’habituer très vite à cette nouvelle place. J’avoue qu’au début, j’ai eu un peu de mal. À l’Atletico je dois aussi beaucoup défendre, mais pas de la même façon" poursuit-il.

"Avec les Diables, je dois m’occuper seul de tout le couloir. Quand il faut fermer l’espace dans son dos à la 85e, c’est parfois compliqué ! Il faut fermer les lignes et mettre la pression sur l’adversaire. C’est un rôle très fatigant. Mais j’en suis capable."