Samir Nasri absent plusieurs semaines : prévisible ou problématique ?

Samir Nasri absent plusieurs semaines : prévisible ou problématique ?
Photo: © photonews

Samir Nasri devrait manquer de longues semaines de compétition, peut-être jusqu'à un mois ou plus. Le Français souffre depuis son arrivée au RSC Anderlecht. Et si c'était prévisible, voire prévu ?

Lors de son arrivée, Samir Nasri a réclamé du temps et tout le monde était prêt à lui en accorder ; vendredi passé, le Français, qu'on croyait enfin revenu à son niveau, s'est blessé au tendon - seul, sans contact. Il a immédiatement demandé le changement et ne devrait pas revenir de sitôt : dès la fin du match, Jonas De Roeck parlait de semaines d'absence et le Nieuwsblad évoque un mois ce lundi. 

Un début de saison plutôt cauchemardesque sur papier pour Nasri, arrivé avec une aura de star et un rôle important dans le projet de Vincent Kompany. Un mauvais timing, également, car Franky Vercauteren ne pourra pas voir à l'oeuvre l'un de ses éléments offensifs les plus talentueux avant plusieurs semaines. 

Un rôle rempli sur le plan humain 

L'arrivée de Samir Nasri ne peut raisonnablement pas avoir été un plan à court terme de la direction anderlechtoise. Le Français, si doué soit-il, n'a presque pas joué la saison passée et manque de rythme ; même si sa forme physique intrinsèque s'est nettement améliorée (il a perdu du poids) ces dernières semaines, le risque de blessures musculaires quand un joueur manque de rythme est élevé. 

Nasri est arrivé pour aider ponctuellement en attendant de retrouver son meilleur niveau (ou un niveau suffisant) ; il doit en attendant apporter toute son expérience aux jeunes du noyau, aider Vincent Kompany à mettre son projet en place et évacuer la pression en jouant le rôle de grand frère. Il a fait tout ça et mieux encore : l'ancien joueur de l'OM, habitué aux supporters exigeants, a été parler avec le kop anderlechtois après la prestation indigne contre Waasland, prenant ses responsabilités. Si sur le plan physique, il aurait été pressé par la direction de travailler plus, sur le plan humain, il est bien là. 

Reste son absence et cette question : et si Nasri, au final, était surtout un joueur arrivé ... pour aider le RSC Anderlecht lors des PO1 ? L'idée n'a rien de scandaleux : chaque année, les transferts hivernaux dits "achats panique" sont critiqués par les observateurs, certains joueurs arrivant avec peu de temps pour s'adapter au championnat et récupérer du rythme avant les playoffs, qui arrivent rapidement après le mercato hivernal. Transférer dès l'été des joueurs dont on sait qu'ils n'atteindront leur pic de forme qu'en mars prochain, pour la phase finale du championnat, n'est pas un calcul incohérent. 

Restait une inconnue visiblement pas prise en compte - ou mal - par Anderlecht : le fait que les Mauves ... pourraient manquer ce top 6 primordial. Après tout, l'un des pires RSCA de l'histoire s'était hissé, au forceps certes, en PO1 la saison passée ; à coup sûr, celui-ci ne pouvait pas se trouer à ce point... ? Mais après dix journées, force est de constater que les playoffs sont encore loin ... et que Samir Nasri risque d'être à son top pour jouer les PO2. 

Corrigeer
Une erreur dans l'article ci-dessus? Annoncez le ici!

Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot

Plus de news

Plus de news