Pierre Kompany raconte l'enfance de son fils : "Cela n'a pas toujours été facile à Anderlecht"

Johan Walckiers
David Heins et Johan Walckiers depuis Ganshoren
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Pierre Kompany raconte l'enfance de son fils : "Cela n'a pas toujours été facile à Anderlecht"
Photo: © photonews

Pierre Kompany a présenté ce lundi sa biographie "Du Congo à Ganshoren, une vie incroyable . Le bourgmestre de Ganshoren l'a fait accompagné de Christel et de Vincent. Ce livre comporte naturellement un grand chapitre sur ce dernier.

Pierre Kompany parle de la jeunesse de son fils, actuel joueur/manager d'Anderlecht. Et apparement tout n'a pas toujours été rose...

Son parcours à Anderlecht n'a pas toujours été facile, mais c'est propre au monde du football. Je pense que nous sommes de ces parents qui rendent les choses plus difficiles au sein d'un club. Nous n'avions pas peur de parler à la direction et de nous faire entendre. C'était un peu mal organisé, ça ne semblait pas être bien contrôlé.

Quand il a commencé à jouer avec les minimes lors d'un stage à Brasschaat, l'entraîneur nous a dit qu'il était dans la sélection. Je ne savais pas de quoi il parlait. Il m'a dit que Vincent ne jouerait pas avec les nationaux (...) Les juniors jouaient d'ailleurs également des rencontres provinciales ce qui compromettait le temps de jeu des jeunes joueurs provinciaux. Mais lorsqu'ils devaient rencontrer des équipes plus fortes , Vincent était alors appelé malgré le fait qu'il ne s'entraînait pas avec eux.

(...) Mais nous n'avons pas toujours été satisfait de la manière dont il a été traité. Nous avons même empêché Vincent de s'entraîner pendant une semaine pour montrer à quel point nous étions mécontents. Un jour, il a disputé un match avec les minimes face à Deinze et ils ont perdus, la défaite n'a pas été bien digérée. Quand Anderlecht a pris un but, le capitaine a crié d'une manière plutôt nonchalante : 'Comment avez-vous pu les laisser marquer?' Il se moquait de sa défense, mais Vincent avait une réponse toute prête: 'Tu dois respecter les gagnants et nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous-mêmes si nous ne marquons pas de buts'. L'entraîneur a rapporté ses dires à la direction, tandis que le comportement du capitaine a été ignoré. Ma réaction était simple, Vincent n'aura pas le droit de s'entraîner la semaine prochaine. Nous avons demandé une réunion générale avec Werner Deraeve, alors directeur du département de la jeunesse.

(...) Mais un deuxième incident comme celui-ci s'est produit. Vincent a été appelé avec les cadets, une catégorie supérieure à la sienne, à participer à un tournoi à Rennes. Cette fois, nous ne sommes pas allés avec lui, il y avait peu de chance qu'il joue. Mais il a joué tous les matchs là-bas. Quelques semaines plus tard, un tournoi était prévu avec les minimes, sa catégorie. C'était logique qu'il devait jouer. Quand j'ai déposé Vincent à l'entraînement, Michel Punga, l'entraîneur des cadets, a dit : ' Pierre, je suis désolé pour Vincent. Il n'est pas autorisé à jouer car il est allé à Rennes. Il est sanctionné."

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