🎥 La décennie historique des Diables, épisode 7 : un récital aussi beau qu'inutile au Stade de France

🎥 La décennie historique des Diables, épisode 7 : un récital aussi beau qu'inutile au Stade de France
Photo: © photonews

En cette période d'abstinence footballistique, Walfoot a décidé de revenir sur la dernière décennie des Diables Rouges. De l'enfer aux portes du paradis, les Diables nous ont fait vibrer durant les dix dernières années. Retour sur ces matchs qui leur ont permis de rentrer dans l'histoire du football belge.

Et place, aujourd'hui, à la seule joute amicale de notre série. Tranquillement lancée vers l’Euro 2016, malgré des partages en Bosnie et à domicile contre les Gallois (déjà), la Belgique s’offre un match de gala en France, quelques jours avant un déplacement important à Cardiff.

Nous sommes le 9 juin 2015 et le soleil brille dans la ville lumière. Les supporters belges ne s’y sont d’ailleurs pas trompés: ils sont 5000 à avoir fait le court déplacement vers la capitale française pour cette joute amicale, la troisième de la décennie entre des Diables et des Bleus qui s’étaient quittés sur des partages blancs, à Paris, en 2011, puis à Bruxelles, en 2013.

Le show Fellaini 

Mais, cette fois, les supporters et surtout les supporters belges vont en avoir pour leur argent. Déchaînés, les Diables Rouges de Marc Wilmots ont sorti le costume des grands jours pour cette soirée parisienne.

Un ton au-dessus de son adversaire du soir, la Belgique démarre pied au plancher et c’est l’inévitable Marouane Fellaini (déjà buteur à trois reprises lors des deux matchs du mois de mars), qui profite d’une frappe de Radja Nainggolan, mal repoussée par la défense des Bleus, pour ouvrir le score. En pleine bourre, Big Mo’ remet ça, de la tête, juste avant la pause. Et c'est Radja Nainggolan qui ajoute son grain de seul à la sortie des vestiaires pour accroître encore l'avance belge. 

Une belle victoire avant la douche froide à Cardiff

Et un et deux et trois zéro... la fête est totale dans les tribunes visiteurs du Stade de France et ce n’est pas le penalty, transformé par Mathieu Valbuena, qui tempèrera l’enthousiasme belge: Eden Hazard ajoute la dernière couche dans la foulée. Les buts de Nabil Fekir et de Dimitri Payet, s’ils ont le mérite de contrarier Thibaut Courtois, n’y changeront rien.

Avec quatre buts et une victoire indiscutable, les Diables, séduisants, ont accompli leur mission avec la manière. Même si c’est un an plus tard qu’on aurait aimé les voir triompher sur la pelouse du Stade France...

Le retour de bâton sera d’ailleurs amer pour l’équipe nationale belge qui prend la première vraie claque de l’ère Wilmots, moins d’une semaine plus tard, au Pays de Galles. Annonciateur de ce qui restera peut-être comme le plus grand échec de la génération dorée du football belge, la défaite contre ces mêmes Gallois, en quart de finale à l’Euro, à Lille le 1er juillet 2016...

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