Diable une fois : les Haagdoren, capés de père en fils

Diable une fois : les Haagdoren, capés de père en fils
Photo: © photonews

Retour sur la courte mais belle histoire de la famille Haagdoren avec les Diables Rouges. Alfons, le père, et Philip, le fils, ont tous les deux joué en équipe nationale. À 30 ans d'intervalle...

Si le nombre de Diables Rouges qui ont dépassé les 100 caps se multiplient (Vertonghen, Witsel et Hazard ont passé ce cap, mais quatre autres Belges ont déjà atteint la barre des 90 caps), de nombreux joueurs belges ont eu une carrière internationale plus courte. Nous avons entamé un retour sur les carrières des 130 Diables Rouges qui n’ont porté qu’une seule fois la vareuse de la sélection. Après Killian Overmeire, place ce dimanche à Alfons et Philip Haagdoren.

Alfons Haagdoren, aligné aux côtés de Paul Van Himst et Georges Heylens

Au contraire de son fils, Alfons n’a jamais évolué dans un club du top en Belgique. Il avait débuté sa carrière avec Overpelt et a découvert la division 1 avec le Racing White. Om est également passé par Saint-Trond et Lommel où il a terminé sa carrière et où il a également été entraîneur pendant plusieurs saisons.

Mais c’est sans aucun doute dans la capitale qu’il a connu les meilleurs moments de sa carrière au plus haut niveau. Deux ans avant de disputer la finale de Coupe de Belgique (perdue contre le Lierse) Alfons Haagdoren avait glané quelques sélections. 

Retenu à cinq reprises par le duo Raymond Goethals, Alfons Haagdoren n’a finalement disputé qu’un seul match avec les Diables, contre la Pologne, le 8 octobre 1967 (défaite 2-4), aux côtés de quelques grands noms du football belge comme Paul Van Himst, Jean Nicolay ou encore Georges Heylens.

30 ans après, Philip Haagdoren aligné contre Saint-Marin

Et près de 30 ans jour pour jour après son père, le 7 juin 1997, c’est Philip Haagdoren qui fêtait sa première et unique cap en équipe nationale. Triple champion de Belgique (avec Anderlecht en 1994 et 1995, puis avec le Lierse en 1997), le Limbourgeois remplace Emile Mpenza dans le dernier quart d’heure d’une rencontre facilement remportée par les Diables contre Saint-Marin (6-0).

Il sera encore appelé à quatre reprises dans les mois qui suivront par Georges Leekens, mais ne montera plus au jeu et ne fera pas partie des 23 joueurs retenus par Long Couteau pour le Mondial français de 1998.

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