Euro 2000: la faillite collective des Diables Rouges

Euro 2000: la faillite collective des Diables Rouges
Photo: © photonews

L'Euro 2000 était l'évènement à ne pas rater pour notre équipe nationale. Même si ce n'était pas encore la génération dorée de notre nation, celle de 2000 avait les cartes en main pour faire beaucoup mieux.

20 ans ! Cela parait une éternité... C'était en 2000 que la Belgique et les Pays-Bas organisaient leur euro. La fête était prévue dans tout le pays et quatre stades de notre Royaume étaient prêts pour acceuillir des rencontres de très haut niveau: Sclessin, le Stade du Pays de Charleroi, Le Jan Breydel et bien évidemment le Stade Roi Baudouin.

Avec la Suède, l'Italie et la Turquie, le groupe de nos Diables Rouges de l'époque était plus que jouable. D'ailleurs, lors du match d'ouverture Bart Goor et Emile Mpenza montrent la voie à suivre à tout un pays. Les Diables avaient dominé la Suède et la réduction du score n'est venue qu'à la suite d'une bévue monumentale de Filip De Wilde. Malheureusement pour nous, ce ne sera pas la dernière, mais nous y reviendrons plus tard.

Le second acte du tournoi voit l'Italie débarquer au Heysel. Lors de cette rencontre il n'y a pas eu match non plus, mais en faveur des Transalpins. Plus costauds, plus tactiques et plus réalistes que les hommes de Robert Waseige, les futurs finalistes s'imposent sur le score de 2-0 grâce à des buts de Totti et Fiore. Tout se jouera donc lors du dernier match face à la Turquie.

La donne est simple pour les Diables: un nul suffit pour voir les quarts de finale, car dans le même temps les Italiens font le boulot en battant la Suède. Les Belges réussissent plutôt bien leur début de rencontre, mais peu avant la pause c'est le coup de massue: un long ballon en cloche, une défense apathique et un Hakan Sükür qui saute plus haut que De Wilde: les Diables sont menés et doivent courir après le score dans la chaleur étouffante de ce mois de juin.

Emile Mpenza aura par deux fois, de la tête, l'opportunité d'égaliser et de soulager tout un peuple mais rien n'y fera. Sükür, en contre, assome tout le monde. Les Diables sont éliminés, la Turquie s'en ira perdre contre la révélation portugaise et nous n'avions à l'époque plus que nos yeux pour pleurer.

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