Anderlecht s'adjuge le Clasico U21 et continue son sans-faute

Anderlecht s'adjuge le Clasico U21 et continue son sans-faute

Le Clasico U21, qui se tenait exceptionnellement au Lotto Park, a été dominé par un Anderlecht qui a mis le frein à main, sans conséquence, en seconde période.

On a été prompt à pointer du doigt le manque de jeunesse (issue de Neerpede du moins) au sein des sélections de Vincent Kompany ces dernières semaines, pas forcément à tort, mais en oubliant un point très important : le championnat Espoirs, qui a repris il y a peu et relève d'une importance cruciale pour les U21 de tout le Royaume cette saison. Le top 4 gagnera en effet un précieux ticket pour participer à l'énième réforme de la D1B la saison prochaine, et donc évoluer avec "les grands" au sein du football professionnel. 

Si les Stroeykens, Arnstad, Debast et Stassin auxquels on promet un si bel avenir (et l'équipe A) n'apparaissent donc plus en D1A, c'est parce qu'ils ont un rôle à jouer en U21, où Anderlecht a commencé par un 9/9. Ce lundi, tous sont titulaires face au Standard pour un "mini-Clasico" organisé pour l'occasion au Lotto Park. Côté Liégeois, on compte bien peu d'expérience de l'équipe A, si l'on excepte William Balikwisha, 22 ans et 9 matchs avec le Standard au compteur. 

Une classe d'écart

Et cette différence d'expérience va se faire ressentir d'emblée et de manière criante. La façon dont un Antoine Colassin, aligné en 8 (son poste de formation et celui auquel Kompany le voit le mieux, paraît-il), se promène est assez folle, et ce alors même qu'Adrien Trebel, pourtant renvoyé en U21, ne soit aligné (même sur le banc). 

Déjà décisif et performant une semaine plus tôt face à Charleroi, Colassin est visiblement en mission pour convaincre son coach : sur son premier coup-franc, il envoie un coup-franc qui prend Epolo à contre-pied (30e). Le Standard, malgré quelques élans de son n°10 Youness Behti (19 ans), est à la peine. Sur un corner, Mehssatou déborde et sert Nils De Wilde qui fait le break d'une madjer déviée (33e, 2-0). Petite alerte cependant pour le duo Magallan-Debast quand Labila touche la latte d'un ballon piqué, mais Epolo doit encore s'employer devant Leoni et Colassin pour éviter un score lourd à la pause.

Le frein à main en fin de match

Côté Standard, le problème est en réalité presque inverse par rapport à Anderlecht : l'effectif de Mbaye Leye a été rajeuni presque de force cette saison, y compris en provenance des U21, et Geoffrey Valenne aligne donc plusieurs joueurs de la prometteuse génération U18 passée proche du titre à l'époque. Difficile donc de juger les jeunes Rouches. John Nekadio (19 ans), frère de Luyindama, semble l'un des rares à niveau physiquement. 

Mais alors que Colassin est forcé de sortir, blessé, le rythme baisse et Andeerlecht péchera par excès de confiance : sur un coup-franc, Alexandro Calut voit sa frappe être déviée plusieurs fois et faire 2-1 (67e). Veldman change les choses, fait entrer Agyei et le transfuge de Mazembe Tshibangu, qui remplace un Stassin invisible. La maîtrise redevient anderlechtoise, mais on chipote un peu trop, et Diallo manque d'en profiter sur une relance hasardeuse de Verbruggen (78e). Kristian Arnstad, bien dans son match, passera tout près de tuer le suspens en frappant de peu à côté en fin de rencontre, au terme d'un joli solo. 

Si les jeunes du RSCA ont étalé par moments leurs qualités et confirment leur sans-faute dans ce début de saison, nul doute qu'il y a encore là une solide marge de progression. Côté liégeois, cela fait 7/12, et il faudra peut-être à un moment songer à renforcer le noyau Espoirs afin de ne pas passer à côté de la montre en or. Car au Standard aussi, l'avenir passera par la jeunesse ... 

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