Interview A la rencontre de David Timmermans, ailier droit Verviétois du FC Wiltz 71

A la rencontre de David Timmermans, ailier droit Verviétois du FC Wiltz 71

Après avoir évolué plusieurs années dans les divisions nationales de notre pays, le joueur de 29 ans porte désormais les couleurs du FC Wiltz 71, en première division luxembourgeoise.

Depuis plusieurs années, de nombreux joueurs belges évoluant dans les divisions inférieures de notre pays tentent leur chance au Luxembourg. Au total, 30 Belges s'expriment sur les pelouses du Grand-Duché chaque semaine, ce qui fait de la Belgique le deuxième pays étranger le mieux représenté de la compétition, derrière la France. Parmi eux, David Timmermans. L'ailier droit de 29 ans est revenu au FC Wiltz 71 cet été, après une première expérience en terre luxembourgeoise entre 2019 et 2021. Pour Walfoot.be, il parle de son parcours.

"Après avoir commencé le football au RCS Verviers, je me suis engagé au MVV Maastricht à l'âge de 15 ans. J'ai reçu des propositions du Sporting d'Anderlecht et du Standard de Liège, mais Bruxelles était un petit peu trop loin de mon domicile à cet âge-là, tandis que le Standard a arrêté les contacts quand ils ont appris que je discutais avec Maastricht. Aux Pays-Bas, j'ai directement été intégré dans le noyau de l'équipe première, mais j'étais encore un petit peu trop court puisque je venais des équipes cadets à Verviers. J'ai donc évolué une année supplémentaire en juniors, avant de définitivement rejoindre l'équipe première."

Dix-huit rencontres de deuxième division néerlandaise plus tard, David Timmermans rentre à la base et revient au RCS Verviers, cette fois en équipe A. "Nous avons terminé à la deuxième place en D3 ACFF, mais le club a fait faillite. Personne ne me connaissait en Belgique puisque je revenais de quatre ans aux Pays-Bas, donc j'ai décidé de rebondir au Spouwen-Mopertingen. Nous avons été promus en D2 amateurs, puis Tessenderlo est venu me chercher. Je suis ensuite revenu au Spouwen, où j'ai subi une deuxième intervention chirurgicale au ménisque. À cette période de ma carrière, j'ai ressenti le besoin de changer d'air."

Une première aventure réussie au Luxembourg

C'est à 26 ans que pour la première fois de sa carrière, David Timmermans rejoint le FC Wiltz 71, qui évolue alors au deuxième échelon luxembourgeois. "Nous avons été rapidement promus en première division. Notre première année au sein de l'élite était très encourageante, puisque nous avons terminé sixièmes. Il y a quatre équipes qualifiées pour les tours préliminaires de Coupe d'Europe, nous n'étions plus très loin. Mais j'ai connu quelques problèmes avec l'ancien entraîneur et ma famille me manquait, et plus particulièrement ma fille."

Le Verviétois est donc revenu près de ses proches et s'est engagé au Stade Disonais, qui entamait son incroyable ascension éclair vers la D2 ACFF. "J'ai recommencé à m'entraîner deux fois par semaine, ce dont je n'avais plus l'habitude. J'ai rejoint Belisia six mois plus tard, le résultat de la fusion entre Bilzen et le Spouwen-Mopertingen. Nous avons manqué la montée de peu, et j'ai reçu une nouvelle proposition de Wiltz."

De retour au Luxembourg, en route vers la Coupe d'Europe ? 

Cet été, David Timmermans s'est donc lancé dans une seconde aventure au Luxembourg, toujours au FC Wiltz 71. "C'est un club familial, où il n'y a pas trop de pression. Le club vient de vivre une année difficile, et beaucoup de joueurs du noyau viennent d'arriver. Nous sommes en phase de reconstruction. Les infrastructures sont incomparables avec ce que j'ai connu en Belgique. Le terrain principal, tout comme celui d'entraînement, est dans un état remarquable, comme c'est généralement le cas au Luxembourg. Les stades sont habituellement plus petits qu'en Belgique. Dans certains endroits, il n'y a même pas de buvette."

Derrière trois équipes qui ne semblent pas pouvoir être dépassées, une quatrième formation rejoint chaque année les tours préliminaires de Conference League. "Dudelange, l'Union Luxembourg et le Swift Hesperange sont presque intouchables. Nous avons rencontré le RFC Seraing en amical, et ces trois équipes ne sont pas moins fortes qu'eux. Elles joueraient la tête en Challenger Pro League. Derrière, les autres équipes ont plus de mal à emboîter le pas dans ce championnat qui progresse d'année en année, notamment grâce aux bons résultats de l'équipe nationale. Cependant, ces équipes à la mentalité luxembourgeoise n'abandonnent jamais. C'est pourquoi tout le monde peut battre tout le monde dans ce championnat."

Disputer la Coupe d'Europe, un véritable rêve ? "Évidemment. Si certaines équipes du championnat sont professionnelles, nous ne le sommes pas. Ce serait donc vraiment génial. En Belgique, jouer une compétition européenne est inaccessible pour quelqu'un comme moi" conclut David Timmermans pour Walfoot.be

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