Mazzù, un autre homme ? "Aujourd'hui, ce qu'on dit de moi ne me touche pas"

Mazzù, un autre homme ? "Aujourd'hui, ce qu'on dit de moi ne me touche pas"

D'un Sporting à l'autre : Felice Mazzù retrouve ce dimanche l'équipe qui l'a propulsé sur le devant de la scène en Jupiler Pro League. Que reste-t-il du Felice de Charleroi dans celui d'Anderlecht ? Il a répondu en conférence de presse.

Les retrouvailles entre Felice Mazzù et le Sporting Charleroi n'ont plus grand chose d'exceptionnel - cela fait déjà plus de trois ans que l'ancien coach des Zèbres a quitté le Mambourg, passant par des bas à Genk et des hauts à l'Union avant d'arriver au RSC Anderlecht. Pourtant, on imagine que Mazzù vit toujours un moment spécial quand il croise "son" Charleroi. "C'est un match comme les autres, si ce n'est qu'il est important car nous avons besoin de points", sourit-il en conférence de presse, avant de concéder : "Bien sûr, Charleroi m'a permis de naître dans le football professionnel et j'ai beaucoup de respect pour ce club, sa direction et ce qui s'y passe". 

Ce qui se dit de moi me touche peu désormais 

Mais que reste-t-il, en 2022, du Mazzù qui a coaché le Sporting Charleroi de 2013 à 2019 ? "J'ai évolué, j'ai gagné en maturité", reconnaît l'intéressé. "Surtout vis-à-vis de ce qui se dit et de ce qu'on pense de moi. C'est la chose la plus importante. Je me suis axé sur ma personne. Je sais que je donne tout, du mieux que je peux, pour rendre mon équipe performante, et ce qui se dit autour de moi ne me touche que peu. À l'époque, cela me touchait". 

Felice Mazzù est donc plus serein qu'à ses débuts à Genk, pour sa première expérience au top belge. "Je me sens plus en sécurité par rapport aux avis extérieurs. Cela m'aide à rester moi-même, à garder mes principes. En termes de football, je ne veux pas manquer d'humilité et dire que j'ai progressé ou évolué - nous n'avons pris que 13/27, après tout", plaisante-t-il. "Mais je respecte mes principes et ma philosophie, ce qui n'a pas toujours été le cas. Suis-je plus légitime qu'avant ? Ce serait manquer d'humilité aussi de le dire, mais je reste moi-même. Ma priorité n°1, c'est de protéger mes joueurs, c'est le plus important pour moi". 

Mais peut-on rester aussi proche de ses joueurs à Anderlecht qu'à l'Union ou Charleroi ? "Je n'en sais rien. Il faut le leur demander. Je pense cependant que de la P4 au FC Barcelone, nous sommes les mêmes êtres humains. Certains réfléchissent plus, moins ou différemment, mais d'un point de vue relationnel, c'est la même chose. Et c'est l'attitude que j'essaie d'adopter", conclut Felice Mazzù. 

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