Georges-Louis Bouchez en veut à Anderlecht et à un autre membre du G5 : "C'est de la folie"
Photo: © photonews
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Georges-Louis Bouchez n'a pas mâché ses mots après le vote de la réforme de la Pro League. Le président des Francs Borains en déplore les conséquences, tant pour la D1A que pour la D1B.
C'est un Georges-Louis Bouchez assez énervé qui est sorti de l'Assemblée générale de Pro League de ce matin, à l'issue du vote qui a entériné le nouveau format de la première division à partir de la saison 2026/2027.
Le président du MR regrette la fin des Playoffs : "Je n'ai pas les mots. Nous avions un format de compétition qui permettait d'avoir du suspense et de l'intensité jusqu'au bout. Cela a permis à notre football de générer davantage de revenus et à la Belgique d'augmenter son ranking européen", commence-t-il pour Het Nieuwsblad.
La majorité des clubs de D1B était contre
Pour lui, chacun n'a pas regardé plus loin que le bout de son nez et a défendu ses propres intérêts : "Le Club de Bruges était le moteur de cette réforme. Dans leur tête, il n'y a plus que la Ligue des champions qui compte et plus la Jupiler Pro League. Qu'est-ce que ça peut leur faire que le contrat télévisuel rapporte 80 ou 90 millions ? Ils gagnent de toute façon 50 millions par an en Ligue des champions. Anderlecht pense également de la sorte et d'autres clubs de premier plan ont suivi".
Mais en tant que président des Francs Borains, c'est particulièrement après les conséquences sur la D1B (dont les quatres équipes U23 sont assurées du maintien) qu'il en avait : "C'est de la folie. Jong Genk est dernier de D1B mais peut désormais jouer ses sept derniers matchs sans le moindre stress. En revanche, les vrais clubs professionnels, dont mon club des Francs Borains, peuvent terminer en dehors de la zone rouge en D1B mais quand même descendre".
"Désolé, mais vous ne pouvez pas. Comment voulez-vous que j'attire des investisseurs et des sponsors pour les Francs Borains alors que de tels scénarios sont possibles ? Aucun investisseur ne va s'aventurer là-dedans", conclut Georges-Louis Bouchez.
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