Ruud Vormer revient sur son passage au Club de Bruges et se lâche
Photo: © photonews
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Ruud Vormer, ancien joueur de Bruges et de Zulte Waregem, parle avec franchise des compliments, des critiques et de la communication dans le football.
Ruud Vormer explique que le plus beau compliment pour lui, c’est quand les gens qui le trouvaient arrogant au début apprenaient à le connaître et voyaient qu’il était quelqu’un de normal. "Quand je suis arrivé en Belgique, j’entendais souvent : C’est un petit arrogant. Alors que je dis les choses comme elles sont. Je reste moi-même. Je ne peux pas faire semblant", explique-t-il dans Het Laatste Nieuws.
Selon lui, cette franchise manque dans le football. "On doit parfois pouvoir s’engueuler pour avancer. Des amis peuvent se dire la vérité, non ?"
Vormer raconte qu’aujourd’hui, l’avis des gens l’atteint moins. "Si quelqu’un ne m’aime pas, ce n’est pas grave. Je ne prenais en compte que les critiques de personnes proches ou qui savaient de quoi elles parlaient, comme Marc Degryse. Là, j’y réfléchissais vraiment."
Preud'homme pouvait t’enfoncer devant tout le groupe
La reconnaissance était très importante pour lui. "Beaucoup de gens ont besoin de confirmation. Michel Preud’homme pouvait te démonter devant tout le groupe, mais quand il avait un compliment à faire, il le faisait aussi devant tout le monde. Ivan Leko fonctionnait de la même manière."
Vormer revient sur les moments difficiles de sa carrière. "À Bruges, Clement m’a mis sur le banc. C’était très dur. On te prend une part de fierté. J’étais fâché après tout ce que j’avais fait pour le club."
Il conclut en rappelant que la communication est essentielle au plus haut niveau. "On ne peut pas s’attendre à recevoir des compliments tous les jours, mais il faut communiquer. Des joueurs qui n’avaient aucune explication voyaient leur motivation s’effondrer. Je l’ai vécu moi-même."
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