Georges-Louis Bouchez très contrarié, plusieurs clubs rassurés : les raisons d'un retour "aux racines de notre football"

Lorin Parys est apparu soulagé à la sortie de l'assemblée de ce matin. La réforme a été entérinée, de quoi mettre fin à de longues tractations. "En ce qui me concerne, c'est une bonne chose", a-t-il confirmé au Nieuwsblad.

"C’était une étape importante pour nous dans la finalisation du contrat télévisuel. Nous connaissons tous les circonstances dans lesquelles cette décision a été prise : elles ont quelque peu changé. Cela est lié à un calendrier de la FIFA et de l’UEFA qui est devenu quelque peu plus chargé", explique le PDG de la Pro League.

Un pas de plus dans le protectionnisme ?

Le nouveau format apparaît comme un bon compromis : "Les grands clubs ont donc demandé moins de matchs et une possibilité de flexibilité en vue des matchs européens. Les équipes du milieu de tableau souhaitaient plus de stabilité financière en supprimant les play-downs".

"Nous disons adieu aux play-offs, qui nous ont servi pendant 15 ans. Mais la majorité voulait quelque chose de différent. Personne ne sort d'ici super satisfait. Tout le monde a fait des concessions. Les supporters obtiennent un format reconnaissable qu'ils demandent. Nous revenons aux racines de notre football", conclut-il.

De son côté, Georges-Louis Bouchez est apparu beaucoup moins enthousiaste : "Il faut voir si ce modèle rapporte plus d'argent au football belge. L'UEFA introduit un nouveau format pour la Ligue des Champions et nous ferions tout le contraire ? Nous revenons à quelque chose de traditionnel qui ne correspond pas aux attentes du public, ni au besoin d'attirer un nouveau public", déplore le président des Francs Borains.