Après quinze ans de carrière, Colin Coosemans est formel : "C'est le roi des entraîneurs belges"

Après quinze ans de carrière, Colin Coosemans est formel : "C'est le roi des entraîneurs belges"
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Il est rare qu'un joueur ne recevant pas de temps de jeu de la part d'un entraîneur garde ce dernier dans son coeur. Mais Colin Coosemans fait volontiers une exception pour Vincent Kompany.

Longtemps, Colin Coosemans a dû se satisfaire d'une place dans l'ombre à Anderlecht. C'est en tant que troisième gardien qu'il débarque au club en juillet 2021. "Vincent Kompany et le Directeur Sportif Peter Verbeke ont été très honnêtes avec moi, et je savais exactement dans quoi je mettais les pieds. J’ai accepté car j’avais envie de porter une fois dans ma vie l’écusson d’Anderlecht en match", explique-t-il à la RTBF.

"Les choses étaient très claires : Hendrik Van Crombrugge était blessé au dos et Bart Verbruggen n’avait jamais joué un match en équipe A, on me demandait d’aider l’équipe. Dans le meilleur des cas, je jouais… mais dans le pire des cas pour moi, si Hendrik se rétablissait et que Bart se révélait, j’étais troisième gardien et je ne jouerais pas", poursuit Coosemans.

Un guide pour tout le monde, même (surtout) ce qui ne jouent pas

De fait, le portier n'a pas joué la moindre minute sous les ordres de Vincent Kompany. Ce qui ne l'empêche pas d'en conserver un souvenir impérissable : "C'est quelqu’un qui ne regarde jamais la perception, il s’en fiche complètement. Et ça, c’est très rare dans le foot. Il a sa propre idée des choses, sa ligne de conduite et tout le monde peut dire que son approche est ridicule, lui restera convaincu que c’est le chemin à suivre".

Convaincu, Coosemans l'a tout de suite été : "Je l’ai connu à ses débuts, il faisait ses premiers pas, il cherchait encore ses repères et on l’a bien critiqué ici en Belgique. Mais on voyait tout de suite que son plafond ne serait pas la Belgique et aujourd’hui, il prouve au Bayern Munich qu’il est dans le bon. Vincent est vraiment le roi des entraîneurs belges actuellement". 

"C'est une bête de travail : il bosse 18 heures par jour, il allume son PC au réveil et il ne l’éteint que 5 minutes avant d’aller dormir. Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi investi dans sa tâche. Et il transmet cette vibe à son entourage, c’est vraiment très beau à voir. Moi-même, il me donne envie de devenir entraîneur", conclut Colin Coosemans, admiratif.

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