L'Antwerp, une équipe pleine de frustration où Michel-Ange Balikwisha a jeté de l'huile sur le feu : le vestiaire anversois s'effrite dangereusement

Photo: © photonews
L'Antwerp s'enfonce de plus en plus dans les problèmes. Les frustrations s'accumulent, le changement d'entraîneur n'a apporté aucune amélioration, et même au sein du groupe de joueurs, il semble y avoir des tensions.
Après la défaite 0-1 contre La Gantoise, Michel-Ange Balikwisha s'est montré très critique. "Je ne sais pas ce qui s'est passé en défense. Nous encaissons un but de U8. C'est toujours la même chose", a-t-il déclaré au micro de DAZN après la rencontre (lire ici).
Ses collègues attaquants n'ont pas été épargnés. "Si vous regardez bien le match, j'ai certainement donné trois passes décisives, mais mes coéquipiers n'ont pas concrétisé. Cela peut arriver. Tout le monde n'est pas parfait."
La tonalité et le manque d'autocritique de Balikwisha, qui a effectué son retour cette saison après une grosse blessure, n'ont probablement pas été bien reçus dans le vestiaire. "J'en ai assez de jouer pour rien. Si nous continuons de cette façon, nous jouerons uniquement pour le plaisir. Ce n'est pas possible", a-t-il ajouté.
Le vestiaire de l'Antwerp s'effrite
À un moment où l'ambiance est déjà particulièrement fragile, ses paroles résonnent comme une nouvelle fissure dans les fondations du groupe. Sur le plan sportif, la situation est désormais précaire. De Roeck a dû quitter son poste il y a un mois et demi après un bilan de 4 sur 12, mais son successeur Andries Ulderink fait encore pire : 1 sur 15. Anvers a perdu contre Gand, et également contre le Club et l'Union, au terme de prestations insuffisantes.
Pourtant, contre Gand, l'équipe anversoise s'est créée suffisamment d'occasions, mais l'efficacité a totalement fait défaut. Cela a conduit à des frustrations : Janssen s'est accroché avec Samoise, Bataille a poussé Watanabe, Doumbia s'est disputé avec Fadiga. L'absence de Toby Alderweireld pèse désormais lourdement sur l'équipe.
Parallèlement, la fin d'un cycle semble inévitable. Plusieurs joueurs envisagent un départ. Vincent Janssen, figure de proue dans le vestiaire, sait qu'il devra partir pour des raisons financières. Balikwisha, Van Den Bosch et Kerk espèrent également un transfert. Des joueurs en prêt comme Bayo, Deman et Young retourneront dans leur club d'origine. Le groupe s'effrite progressivement.
Ainsi, l'inquiétude grandit au Bosuil. La crise sportive, les tensions internes et le départ imminent de nombreux joueurs créent un cocktail explosif. Les mots de Balikwisha étaient acerbes, mais ils ont surtout montré à quelle profondeur se trouve déjà l'équipe.
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