Comment l'annonce du retour de Kompany à Anderlecht avait sonné les joueurs : "Impossible de les motiver"

Photo: © photonews
L'annonce de l'arrivée de Vincent Kompany à Anderlecht avait fait grand bruit il y a six ans. Karim Belhocine était alors l'entraîneur du Sporting, il s'en souvient parfaitement.
C'était le 19 mai 2019, il y a presque six ans. Alors qu'Anderlecht se préparait pour la dernière journée des Playoffs, une bombe tombe dans la matinée : Vincent Kompany revient au club dans un rôle encore flou de joueur-entraîneur dès la saison prochaine.
Alors en charge de l'équipe depuis le C4 de Fred Rutten, Karim Belhocine a été très surpris du timing : "La direction a choisi ce jour-là, alors qu'on luttait encore pour une place européenne, pour l'annoncer. En pleine séance de théorie", se souvient-il pour le journal Le Soir.
"Bon timing pour la communication, mais très mauvais timing pour mon vestiaire. Dans ces conditions, il m’était devenu impossible d’encore motiver mes joueurs. On s’est inclinés 2-1, Jonathan David nous crucifiant dans le dernier quart d’heure", poursuit-il.
Une période mouvementée
Belhocine n'avait rien contre Kompany que du contraire, Vince The Prince lui a même proposé d'intégrer son staff, l'invitant à Manchester pour lui présenter le projet : "Je le vois encore devant son grand tableau. Il était prêt et nous a exposé son plan. J’avais directement compris qu’il deviendrait un très grand entraîneur. Mais plus encore à l’étranger qu’en Belgique. Ses idées et sa méthode étaient déjà très poussées par rapport au niveau des joueurs du championnat belge. Et certainement par rapport au noyau que nous avions à Anderlecht à l’époque".
L'entraîneur franco-algérien n'est toutefois pas resté : "Lors de la reprise, c’est Simon Davies qui dirigeait les entraînements car Vincent était retenu par l’équipe nationale. Et vu le manque de considération du Gallois à mon égard, j’ai préféré partir. J’ai quitté les Mauves en bons termes et, d’ailleurs, Peter Verbeke et Wouter Vandenhaute m’avaient recontacté un an plus tard à la demande de Vincent pour que je devienne son adjoint. Mais mes représentants n’ont pas su trouver d'accord".
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