Des enseignants, des peintres et des manutentionnaires : le premier adversaire complètement fou du Bayern de Kompany
Photo: © photonews
Ce soir, le Bayern Munich affrontera Auckland City FC à la Coupe du Monde des clubs. L'adversaire de l'équipe de Vincent Kompany est composé d'enseignants, de peintres et de manutentionnaires. "Une victoire est impossible", déclarent-ils de manière pragmatique.
Le Bayern Munich disputera le deuxième match de la Coupe du Monde des Clubs. L'équipe de Vincent Kompany affrontera Auckland City FC. Le club australien a remporté la Ligue des champions d'Océanie. Auckland renseigne un effectif d'une valeur totale de 5,2 millions d'euros. Celui du Bayern vaut 903 millions d'euros.
Gérard Garriga, milieu de terrain d'Auckland City, a évoqué le match avec le BILD. "Nous sommes une équipe amateure. Nous gagnons parfois des matchs amicaux contre des équipes de deuxième division de Dubaï. Personne dans notre effectif ne peut vivre du football. Mes coéquipiers sont peintres, enseignants, travaillent dans des entrepôts, ... et doivent prendre des congés pour jouer des matchs et des tournois".
Le rêve d'une vie
"Pour l'instant, j'estimerais notre niveau équivalent à celui d'une équipe de cinquième division européenne", poursuit-il. "Ces derniers jours, nous avons enfin pu nous concentrer pleinement sur la préparation du tournoi. Nous avons immédiatement constaté à quelle vitesse nous progressions", poursuit-il.
Le Bayern Munich devrait donc vivre une entrée en matière des plus aisées : "Je pense qu'une victoire ou même un match nul est impossible. Si nous encaissons moins de cinq buts, nous pourrons quitter le terrain la tête haute. Dans le vestiaire, nous rigolons en disant que nous ferions la fête si le score était seulement de 0-2. Mais bien sûr, nous allons tout faire pour saisir cette chance de 0,00001%".
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Pour l'attaquant Angus Kilkolly, contacté par l'AFP, ce voyage aux Etats-Unis est complètement fou : "Je n’ai pas quatre semaines de congés payés annuels, il y a donc du congé sans solde mais c’est une occasion unique. Participer à cette Coupe du monde des clubs, c’est la possibilité de jouer sur une scène mondiale et d’avoir l’impression d’être un footballeur professionnel, sans en être un".
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